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Des combats armés éclatent à Brazzaville

Country Map - Congo IRIN
The number of IDPs in the interior of Pool region, which surrounds Brazzaville, remains unknown
Des combats ont éclaté tôt vendredi à Brazzaville, capitale de la République du Congo, alors qu’une attaque armée a été lancée contre l’aéroport de Mayama, a appris IRIN de sources basées dans la ville. Après une accalmie de quatre heures, des tirs ont été entendus à nouveau vers sept heures du matin (9h00 en temps universel) et se sont poursuivis jusqu’à 8h30 (10h30 TU).

"La ville est extrêmement tranquille", a déclaré une résidente à IRIN. "Il n’y a personne sur les routes, excepté les véhicules gouvernementaux et militaires". Selon elle, quelque 5 000 personnes ont commencé à fuir, mais les militaires ont établi des barrages "dans plusieurs secteurs de la ville". Dans le quartier de Mfilou, des chars d’assaut ont été postés dans les rues, tandis que des soldats volaient des voitures à Ouenzé. Un employé humanitaire a rapporté que des soldats gouvernementaux ont été blessés et que le Comité international de la Croix-Rouge ne pouvait évacuer deux de ses employés, également blessés, en raison du blocage des routes.

Les détails sur le conflit demeuraient encore peu précis vers le milieu de la journée, mais des diplomates envisageaient deux théories: selon la première, les milices Ninja auraient cherché à s’attaquer aux équipements et installations militaires du gouvernement à Mayama. "Les tanks gouvernementaux ont pris position et tiré sur le secteur, et nous avons aussi entendu des tirs d’armes légères", a indiqué à IRIN un diplomate basé à Brazzaville. "Les militaires exercent souvent des représailles de ce type, en recourant aux armes lourdes et légères, en vue d’effrayer et de décourager les Ninjas", dit-il.

Les hostilités ont éclaté au Congo à la fin mars, lorsque plusieurs postes militaires de la région de Pool ont été attaqués par les milices dites «Ninja», selon des sources gouvernementales. Des représentants des Ninjas ont pour leur part soutenu que les affrontements ont été provoqués quand ils ont découvert les projets du gouvernement de mettre sous arrestation leur chef, le révérend Frédéric Bitsangou (aussi connu sous le nom de Ntoumi).

Selon une seconde hypothèse d’explication aux troubles, il s’agirait d’une tentative de coup d’État, ou, peut-être, du résultat de conflits internes entre forces congolaises et angolaises, dont des troupes se trouvent actuellement dans le pays pour soutenir le président Denis Sassou-Nguesso.

M. Sassou-Nguesso devait normalement retourner en République du Congo vendredi, après avoir pris part au Sommet mondial de l’alimentation, à Rome.




This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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