M. Mulumba a précisé qu'il a été décidé à Cape Town que de nouvelles négociations inclusives seraient nécessaires, et que le DIC devait reprendre pour régler les problèmes en suspens entre les parties au dialogue. « Nous aurions besoin à présent d'une pression accrue de la communauté internationale, du président sud-africain Thabo Mbeki, du président zambien, Levy Mwanawasa, et d'autres chefs d'Etat, pour que nous puissions aller de l'avant. Nous avons besoin d'une pression bien plus forte », a-t-il insisté.
Interrogé sur ce que serait la prochaine étape, il a répondu : « Maintenant, nous attendons de voir ce que la communauté internationale va nous dire, et qu'une pression accrue se développe. M. Mbeki fait de son mieux, de même que M. Mwanawasa ». Il a ajouté qu'il espérait renouer le DIC dans les deux prochaines semaines, mais qu'il n'avait eu aucune confirmation tant du Mouvement de libération du Congo (MLC) que du gouvernement de Kinshasa concernant leur participation.
A la fin du CID, qui s'est tenu du 25 février au 19 avril, le MLC et le gouvernement de la République du Congo ont forgé une alliance par laquelle l'actuel président Joseph Kabila garderait son poste au sein du nouveau gouvernement et le chef de file du MLC, Jean-Pierre Bemba, deviendrait premier ministre.
Le RCD-Goma, qui s'est vu offrir la présidence de l'Assemblée Nationale, a rejeté l'offre puis a formé une alliance (intitulée Alliance pour la sauvegarde du dialogue intercongolais) avec cinq partis opposants non armés. Tant le gouvernement que le MLC ont boycotté les pourparlers de Cape Town.
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