"Le pacte Kabila-Bemba a bloqué la dynamique d'un accord global et inclusif entre toutes les parties présentes à Sun City [Afrique du Sud]. Il avait pour objectif de faire échouer le dialogue intercongolais. Il aggrave la crise au lieu de la résorber," a déclaré François Tshipamba Mpuila, le représentant en Belgique du parti congolais de l'opposition, l'UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social) lors d'une conférence de presse organisée mardi à Bruxelles.
Cette conférence s'est déroulée sous l'égide de l'Alliance pour la sauvegarde du dialogue intercongolais (ASD), une coalition réunissant les opposants à l'accord de Sun City, qui inclut des partis politiques comme l'UDPS d'Etienne Tshisekedi et le groupe rebelle du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD-Goma) soutenu par le Rwanda.
"Cet accord satanique est un coup de force contre l'accord de Lusaka, contre le dialogue intercongolais et son règlement d'ordre intérieur," a indiqué l'ASD dans un communiqué accusant le "couple Kabila-Bemba" d'avoir corrompu les signataires en les payant 1 000 dollars, en leur promettant des postes ministériels et en les intimidant avec des revendications de soutien de la part de la France et de la Belgique. L'ASD a aussi accusé les deux camps de "manque de respect" envers le président sud-africain Thabo Mbeki par leur refus de discuter sérieusement de sa seconde proposition.
"Nous voulons poursuivre le dialogue intercongolais [...] et dégager un consensus sur les deux points [non résolus] de [la réorganisation de] l'armée et de la mise en application des institutions du gouvernement de transition," a souligné M. Tshipamba, "autrement on va construire sur du sable".
Et d'ajouter: "Ils sont déjà en train de se quereller à Kinshasa!"
Un autre intervenant de l'ASD a souligné que "la coexistence de deux armées à Kinshasa [celles alliées à Kabila et à Bemba] conduira à une nouvelle guerre". Tous les représentants de l'ASD ont démenti que leur coalition était simplement la réponse d'individus frustrés par le fait de ne pas avoir obtenu les postes qu'ils convoitaient.
L'ASD a demandé à l'Union européenne et au peuple congolais de rejeter la "tricherie" de l'accord de Sun City et de forcer le gouvernement du président Joseph Kabila et le Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba à reprendre des négociations incluant tout le monde.
Cette conférence s'est déroulée sous l'égide de l'Alliance pour la sauvegarde du dialogue intercongolais (ASD), une coalition réunissant les opposants à l'accord de Sun City, qui inclut des partis politiques comme l'UDPS d'Etienne Tshisekedi et le groupe rebelle du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD-Goma) soutenu par le Rwanda.
"Cet accord satanique est un coup de force contre l'accord de Lusaka, contre le dialogue intercongolais et son règlement d'ordre intérieur," a indiqué l'ASD dans un communiqué accusant le "couple Kabila-Bemba" d'avoir corrompu les signataires en les payant 1 000 dollars, en leur promettant des postes ministériels et en les intimidant avec des revendications de soutien de la part de la France et de la Belgique. L'ASD a aussi accusé les deux camps de "manque de respect" envers le président sud-africain Thabo Mbeki par leur refus de discuter sérieusement de sa seconde proposition.
"Nous voulons poursuivre le dialogue intercongolais [...] et dégager un consensus sur les deux points [non résolus] de [la réorganisation de] l'armée et de la mise en application des institutions du gouvernement de transition," a souligné M. Tshipamba, "autrement on va construire sur du sable".
Et d'ajouter: "Ils sont déjà en train de se quereller à Kinshasa!"
Un autre intervenant de l'ASD a souligné que "la coexistence de deux armées à Kinshasa [celles alliées à Kabila et à Bemba] conduira à une nouvelle guerre". Tous les représentants de l'ASD ont démenti que leur coalition était simplement la réponse d'individus frustrés par le fait de ne pas avoir obtenu les postes qu'ils convoitaient.
L'ASD a demandé à l'Union européenne et au peuple congolais de rejeter la "tricherie" de l'accord de Sun City et de forcer le gouvernement du président Joseph Kabila et le Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba à reprendre des négociations incluant tout le monde.
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