A l'occasion d'un discours à la nation mardi, Taylor a annoncé qu'il a grâcié les 21 fonctionnaires publics et officiers militaires. Ils ont été arrêtés et inculpés de trahison après que l'ancien chef d'une faction Roosevelt Johnson, et plusieurs de ses partisans, aient cherché refuge dans l'ambassade des Etats-Unis à Monrovia, à la suite d'affrontements avec les forces de l'ordre à Monrovia en septembre 1998. M. Johnson a ensuite quitté le pays.
Durant la guerre civile au Liberia (1989-1997), M. Johnson avait dirigé l'ULIMO-J, une faction principalement composée de membres de son ethnie, Krahn. Les prisonniers relaxés cette semaine sont aussi des Krahn.
M. Taylor a indiqué que leur remise en liberté démontre "son engagement en vue d'une véritable réconciliation" après la guerre civile. Sa grâce présidentielle a été accordée vendredi à Abuja, la capitale nigériane, juste avant l'ouverture des pourparlers entre le gouvernement libérien, les autres partis politiques, les organisations de la société civile et les rebelles. Une conférence de réconciliation nationale doit avoir lieu à Monrovia dans le courant de cette année.
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