Les chefs d’état et de gouvernement, réunis au palais royal de Laeken, près du centre de Bruxelles, ont accepté de signer un document au début de janvier qui prépare la voie à l’envoi d’une aide à Kinshasa. Des diplomates ont commenté à IRIN que cette mesure mettait fin à « des discussions longues et très tendues » entre la Belgique et la France, qui se prononçaient en faveur d’une reprise de l’aide, et la Commission européenne et le Royaume-Uni, favorables à une suspension de l’aide jusqu’à ce que le dialogue intercongolais soit réellement entamé Le mécanisme, qui permet des décaissements du Fonds européen pour le développement, est baptisé Programme national indicatif. Les ministres des affaires étrangères de l’UE, réunis en début de semaine, n’avaient pu arriver à un accord.
L’Afrique centrale est le dernier point à l’ordre du jour vendredi matin, lors d’une séance consacrée à des sujets tels que le terrorisme, l’Afghanistan, le Moyen-Orient et la politique européenne en matière de sécurité et de défense. M. Michel a néanmoins déclaré au cours d’une conférence de presse que : « Le Sommet avait consenti à considérer l’Afrique comme un important sujet de préoccupation pour l’UE ».
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