L'équipe, qui a achevé vendredi une mission de dix jours, a conclu qu'il y avait eu une « bonne exécution » du Programme contrôlé par le personnel [Staff Monitored Programme] de juillet à décembre, et a vivement encouragé le gouvernement à « prendre toutes les mesures nécessaires » pour que celui-ci se termine à la date butoir du 31 décembre, a ajouté le communiqué du FMI.
Les réformes des finances publiques ont aussi été généralement positives, a relevé l'équipe, mais les réformes d'ordre structurel nécessitent une « attention accrue » de la part du gouvernement. Le gouvernement doit finir la liquidation de CAISTAB - l'organisme étatique fixant les prix des marchandises agricoles - et percevoir l'argent dû à cet organisme, a ajouté le FMI. Il faudrait par ailleurs qu'il s'assure que tous les acteurs locaux de l'industrie du cacao respectent les règles du marché libéral régissant le secteur, pouvait-on lire dans le même communiqué.
Le Fonds a également incité à des réformes du secteur de l'énergie et des institutions financières appartenant à l'Etat.
Le programme de réduction de la pauvreté et de redressement économique durera de 2002 à 2004. Le FMI souhaite contribuer à hauteur de 50 pour cent des 600 à 700 milliards de francs CFA (entre 848 et 988 millions de dollars) qu'il requiert, est-il précisé dans le communiqué.
Le FMI avait suspendu ses liens avec la Côte d'Ivoire au lendemain du coup d'état de décembre 1999.
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