A la date de vendredi, 25 494 anciens combattants, dont 15 995 des Forces de Défenses Civiles(FDC) alliées au gouvernement, et 9 499 rebelles du Front révolutionnaire uni (RUF), ont désarmé, a indiqué la porte-parole de la MINUSIL, Margaret Novicki.
Les districts où le désarmement est en cours comprennent la région occidentale de la capitale, Freetown, le district de Pujehun au sud, et Tonkobili dans le centre du pays. Kenema et Kailahun, des centres diamantifères à l'est, seront les deux derniers districts à rejoindre le programme qui devrait s'achever vers la fin de novembre. Le commandant adjoint des forces de la MINUSIL, le major général Martin Luther Agwai a visité Kenema et Kailahun lundi afin de préparer la population pour le début du désarmement le 15 novembre.
« Tout se passe selon le calendrier et il n'y a pas de problèmes », a affirmé mardi à IRIN, le directeur adjoint à l'information de la Sierra Leone, Dominin Lamin. Néanmoins, le programme de désarmement n'a pas été sans peine. Au début d'octobre, le Conseil de sécurité des Nations Unies a exprimé des inquiétudes concernant la lenteur du rythme du désarmement dans le district de Bombali, dans le nord, car seulement une poignée de rebelles avait rendu les armes presque deux semaines après le début du programme. Le processus avait été ralenti suite à un certain nombre de griefs énoncés par le RUF, notamment son opposition à l'emplacement du centre de désarmement. Le processus a repris à l'issue d'une rencontre d'un comité conjoint sur le désarmement, la démobilisation et la réinsertion, comprenant le gouvernement, la MINUSIL et le RUF, et a pris fin le 31 octobre.
Le désarmement a débuté en Sierra Leone le 20 octobre 1999, après la signature en juillet de la même année des accords de paix de Lomé entre le gouvernement et le RUF. Il a été interrompu en mai 2000 lorsque le RUF avait enlevé 500 casques bleus des Nations Unies, qu'il avait relâché ultérieurement. La phase actuelle du désarmement avait commencé le 18 mai 2001.
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