Les médias privés de la Guinée-Bissau ont critiqué la fermeture, arguant qu'elle violait la liberté de la presse. La radio nationale du Portugal, RDP, a rapporté que selon Joao de Barros, directeur du 'Diario de Bissau', la décision de M. Intchama est une tentative de bâillonner la presse aux fins de créer un climat d'intimidation.
La presse n'est pas le seul secteur dans le point de mire des autorités en Guinée-Bissau ces derniers temps. Depuis son élection en janvier 2000, le président Kumba Yala est en conflit avec des membres de son propre parti, avec d'autres acteurs politiques et avec des membres du corps judiciaire. Au début de ce mois, les autorités avaient démenti des rumeurs signalant que des sections de l'armée se préparaient à renverser le gouvernement.
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