Les combattants, dont 27 femmes et 16 enfants, ont rendu un certain nombre d'armes aux observateurs militaires de la MINUSIL. Celles-ci comprennent des AK-47, des fusils autochargeurs, des grenades à tube et des munitions, précise le communiqué.
Assistaient à l'événement le Représentant spécial du Secrétaire-Général de l'ONU, Oluyemi Adeniji, le chef de la MINUSIL, le général Daniel Opande, le chef intérimaire du RUF, le 'général' Issa Sesay, Francis Kaikai, du Comité nationale pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (NCDDR) et d'autres responsables.
Le communiqué citait M. Adeniji qui conseillait aux combattants de « désarmer dans les temps afin de tirer profit des allocations de réinsertion que le NCDDR offre ». Il a aussi instamment demandé aux combattants de s'aider en identifiant des options pour leurs futures carrières, « puisque le fait de rendre leurs armes marquait le début d'un nouveau chapitre dans leurs existences ». Au nom du RUF, Mike Lamin a réitéré à M. Adeniji l'engagement rebelle en faveur du processus de paix.
Le désarmement à Bombali a été bloqué après plusieurs plaintes du RUF, notamment son mécontentement quant au choix du lieu pour la restitution des armes. A la fin de la réunion, jeudi dernier, du comité conjoint sur le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (DDR), comprenant le gouvernement, la MINUSIL et le RUF, les parties sont convenues d'achever le désarmement à Bombali le 31 décembre. Elles ont aussi décidé de finir l'opération de désarmement dans le district de Koinadugu au nord, et dans les districts de Bo et Moyamba au sud.
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