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Le chef de la rébellion FDD a été "suspendu"

Les divergences au sein de l'un des deux principaux groupes rebelles hutus du Burundi se sont creusées cette semaine avec la "suspension" par un commandant militaire du chef de file du groupe, Jean-Bosco dayikengurukiye, a rapporté mardi l'AFP.

Un commandant des Forces pour la défense de la démocratie (FDD), Adolphe Nshimirimana, a annoncé lundi que M. Ndayikengurukiye, le "coordinateur général" des FDD, avait été temporairement démis de toutes ses fonctions au sein du mouvement. Il a indiqué que cette décision avait été prise dans
l'intérêt de la paix, suite à une réunion des commandants militaires tenue au début d'octobre. Il a reproché à M. Ndayikengurukiye de s'intéresser plus aux criminels violents et aux pilleurs qu'à ses comparses du FDD ou qu'aux civils
burundais.

Les deux porte-parole des FDD ont cependant réagi à l'annonce de manière
opposée. Le porte-parole basé à Bruxelles, Jérôme Ndiho, a déclaré que cette suspension manquait de légitimité puisqu'une telle décision ne pouvait être prise que lors d'un congrès national des FDD, dont les forces combattent le gouvernement burundais à dominance tutsie depuis 1993. M. Ndayikengurukiye
"est toujours notre coordinateur général", a affirmé M. Ndiho à l'AFP.

M. Nshimirimana a accusé M. Ndayikengurukiye d'avoir négligé d'organiser un tel congrès mais M. Ndiho a précisé qu'un congrès serait tenu dans "quelques mois".

A Johannesburg, un autre porte-parole, Jean-Marie Ngendahayo, a fait savoir à
l'AFP que la déclaration de M. Nshimirimana était véritable et que la
suspension de M. Ndayikengurukiye pourrait accélérer le processus de paix.

Bien que plusieurs groupes burundais, pour la plupart non impliqués dans les
combats, aient signé un accord pour mettre fin à la guerre, ni les FDD, ni
les Forces nationales pour la libération - un autre groupe rebelle - n'ont ratifié le document; elles ne sont pas non plus parvenues à un accord de cessez-le-feu avec le gouvernement.

Un gouvernement de transition avec partage du pouvoir doit entrer en fonction au Burundi le 1er novembre.

This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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