Pourtant, plusieurs autres ont insisté pour que la force soit mise sur pied avant leur retour dans leur nation ravagée par la guerre. M. Minani, en exil en Tanzanie, est le chef de file de l'aile exilée du parti Frobedu pro-hutu qui figure parmi les partis du G7 insistant sur la nécessité d'une unité de protection de 10 000 membres avant que ses politiciens rentrent au pays.
M. Minani a déclaré qu'il serait rassuré et retournerait si au moins deux bataillons étrangers (constitués normalement de 800 membres chacun) de l'unité étaient formés avant le 1er novembre. Le G7 a indiqué au Comité de suivi de la mise en œuvre de l'accord de paix d'Arusha que ces membres devraient venir du Ghana, du Nigeria, du Sénégal et de l'Afrique du Sud. Ces pays n'ont pris aucun engagement public d'effectuer la mission.
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