La commission sera présidée par le Premier ministre Célestin Gaombalet, a
déclaré lundi à la radio officielle centrafricaine, Zarambeaud Assingambi,
ministre chargé du secrétariat du gouvernement.
La commission est composée de M. Gaombalet; de M. Assingambi; du ministre de l'intérieur, Marcel Malonga; du ministre de la justice, Hiancythe Wodobode, du ministre adjoint à la sécurité publique, Jules Wande; du ministre adjoint au transport public et à l'aviation civile, Désiré Pendemo et du ministre
des services publics, Jacques Boti.
La formation de cette commission met fin aux incertitudes relatives au
calendrier électoral, quelques semaines après que le comité chargé de
surveiller la mise en oeuvre des recommandations émanant du forum national pour la réconciliation en 2003 a annoncé que les dernières élections se dérouleront en avril 2005.
M. Bozizé avait initialement programmé un référendum constitutionnel à la mi 2004, l'élection présidentielle au cours du troisième quart de 2004 alors que les élections municipales et législatives auraient lieu durant le quatrième quart de cette même année. La conférence nationale pour la
réconciliation avait cependant recommandé de retarder l'organisation des élections pour des raisons de sécurité et de faire précéder les municipales et les législatives aux élections présidentielles. M. Bozizé avait par ailleurs affirmé ne pas prendre part aux élections présidentielles.
Un recensement de la population en vue de l'établissement des listes
électorales avait été mené entre le 8 et le 22 décembre 2003. Les résultats
n'ont toutefois pour l'heure pas été communiqués. L'identification des
électeurs aura lieu en février au même moment que l'examen et l'adoption de la réforme du code électoral. Plus tard, le conseil national transitoire rédigera et adoptera une nouvelle constitution pour le pays.
M. Bozizé a conduit une rébellion contre le président Ange-Félix Patassé
entre octobre 2002 et mars 2003. Elle s'est terminée par le renversement du
pouvoir de M. Patassé, le 15 mars dernier.
L'administration de M. Bozizé est sortie de l'isolement international
consécutif au coup d'Etat. Le retour à un état de droit reste néanmoins une
condition préalable à la pleine reprise de la coopération avec les
institutions internationales et les autres Etats. La France, la Communauté
européenne et les Nations Unies ont annoncé leur soutien au processus
électoral centrafricain.
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