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Grosse saisie de cocaïne d'une valeur de 145 millions de dollars

Les officiels ghanéens du service des narcotiques ont déclaré jeudi qu'ils avaient démantelé un cartel international de drogue, dans la ville portuaire de Tema, après la saisie de 674 kilogrammes de cocaïne qui était en transit pour l’Europe.

"La valeur dans la rue de la drogue, qui étaient sur le point d'être transportées au Royaume-Uni, a été confirmée à 145 millions de dollars USA," a révélé à IRIN Edmund Tei, un fonctionnaire à la Commission de Contrôle des Narcotiques du Ghana.

C'est la plus grande quantité de drogue jamais saisie au Ghana, et une des plus grande jamais interceptée en Afrique occidentale, devenue progressivement le point passage de l'héroïne et de la cocaïne à destination de l'Europe.

Tei a indiqué que la drogue, emballée dans 22 cartons, avaient été cachée à la résidence de Kevin Gorman, un Américain de 59 ans, qui a été arrêté avec trois ressortissants britanniques, deux Ghanéens et un Allemand.

Gorman, qui dirige une société de pêche de thon à Tema en association avec les deux Ghanéens, a nié être le propriétaire de la drogue, a rapporté Tei. L'Américain a expliqué que la cocaïne appartenait à un ami, et qu’il n'avait aucune idée de la manière dont elle avait été introduite au Ghana.

Les fonctionnaires des narcotiques ont déclaré qu’ils soupçonnaient la cocaïne d'avoir été larguée par un avion dans les eaux territoriales du Ghana, et recueillie par les bateaux de pêche de thon qui ont apporté la drogue à terre.

Ils ont ajouté que l'expédition devait être à destination du Royaume-Uni, dans des conteneurs de beurre de Karité liquide. Il s'agit d'une huile de consommation obtenue de la noix de karité cultivée dans le Nord du Ghana, employée dans la fabrication de produits de beauté et dans la cuisine.

Les officiels du service des narcotiques ont signalé une augmentation de la contrebande de cocaïne et d'héroïne transitant par le Ghana pour l'Europe ces dernières années, principalement par le port de Tema et par l'aéroport international d'Accra. Cependant ils ont ajouté qu'il était difficile d'identifier la quantité de drogue passant par le pays.

"Nous travaillons en coopération avec la marine et d'autres agences de sécurité pour s'assurer que nous surveillons étroitement nos frontières afin de refouler les activités de ces trafiquants de drogue et de ces contrebandiers," a spécifié Tei à IRIN. Pendant des années, le gouvernement a eu des problèmes pour contrôler le littoral de 539 kilomètres du Ghana, ainsi bien que la frontière de 2.093 kilomètres avec la Côte d'Ivoire, le Burkina Faso et le Togo.

En 2002 le prix élevé du cacao en Côte d'Ivoire, a favorisé le passage en contrebande d'environ 60.000 tonnes de cacao ghanéen à la frontière ivoirienne. Mais l'année dernière, avec les prix des producteurs ghanéens plus élevés de presque 60 pour cent que ceux pratiqués en Côte d'Ivoire, les fèves de cacao ont pris la direction opposée par l'entremise des transports routiers.

La contrebande d'essence était également un problème chronique jusqu'à ce que le gouvernement ghanéen double le prix de l'essence il y a une année, pour aligner les prix internes sur ceux des pays voisins.

Le Colonel Isaac Akuoko, le Secrétaire Exécutif de la Commission de Contrôle des narcotiques, a rapporté aux journalistes que son équipe avait commencé ses investigations deux ans auparavant sur les opérations du groupe de contrebande de cocaïne qui vient d'être épinglé. Des fonctionnaires britanniques ont contribué à l'enquête pendant les six derniers mois, a-t-il ajouté.

"Nous avons fait notre part. Nous n'aurons de cesse que ce pays soit libéré des stupéfiants, et coupé du réseau des barons de la drogue qui essaient d'utiliser le Ghana comme entrepôt et point de passage pour l'expédition des narcotiques," a averti Akuoko.

Le Ghana a des lois fermes pour contrecarrer le trafic de drogue. Ceux qui sont coupables s'exposent à de longues peines de prison et à la confiscation de leurs biens.




This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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