1. Accueil
  2. East Africa
  3. Uganda

Des financements nécessaires pour un plan d’action commun pour le secteur de la santé

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient de lancer un plan d’action commun visant à atténuer les souffrances provoquées par la crise qui secoue l’Afrique de l’Ouest.

Le plan s’articule autour d’un renforcement de la coordination et d’évaluations de la situation sanitaire avec surveillance des maladies.

Il insiste sur une action d’urgence prévoyant notamment la formation d’agents de santé, la surveillance de l’état nutritionnel de la population et la fourniture de médicaments et de vaccins essentiels. Pour que ces activités puissent être menées à bien, l’OMS a besoin d’un montant total de US $3,5 millions pour une période de neuf mois”, a indiqué l’OMS vendredi.

L’OMS a déclaré qu’au cours d’une réunion de trois jours avec les représentants des ministères de la santé de la région qui a eu lieu à Accra, des responsables de l’OMS ont examiné les problèmes qui se posent pour le secteur de la santé et mis au point une stratégie d’action coordonnée. La réunion a été organisée dans le cadre d’une mission de l’ONU chargée d’analyser la situation et dirigée par Carolyn McAskie, Envoyée humanitaire du Secrétaire Général de l’ONU pour la crise en Côte d’Ivoire.

Aidez à éviter un effondrement total des systèmes de santé de la région, demande l’OMS aux donateurs.

« L’OMS invite instamment les donateurs à réagir face à la catastrophe humanitaire en Afrique de l’Ouest pour éviter un effondrement total des systèmes de santé de la région”, a souligné le représentant de l’OMS au Ghana, le Dr Melville George. “Nous devons prendre des mesures immédiates pour aider les pays à faire face à la crise. Il faut renforcer les installations de santé, améliorer la surveillance des maladies et garantir l’accès des plus vulnérables aux soins de santé”.

D’après l’OMS, les mécanismes de coordination des interventions sanitaires sont très faibles. Le nombre des organismes et des ONG partenaires ainsi que des ministères concernés par les problèmes sanitaires rend la coordination de l’ensemble des activités liées à la santé dans la région particulièrement difficile, a-t-elle constaté .

Certaines autorités sanitaires locales reconnaissent la nécessité de renforcer la capacité de réponse de la région. "La surveillance des maladies et les stratégies de lutte définies d’un commun accord constituent des éléments essentiels de la riposte aux épidémies”, a déclaré à la réunion le Vice Ministre ghanéen de la Santé, Moses Dani Baah. “Aujourd’hui en effet, les flambées de maladies transmissibles sont détectées tardivement, ce qui a des conséquences catastrophiques ».

Le secteur de la Santé gravement affaibli par les conflits et l’instabilité.

Ce sont des années de conflits et de troubles qui ont gravement affaibli le secteur de la santé dans tous les pays d’Afrique de l’Ouest, a noté l’OMS: l’instabilité politique et des résultats économiques médiocres ont conduit la majorité des services de santé à un point de rupture ; la situation sanitaire de la population reste ainsi bien inférieure aux normes minimales ; par ailleurs, des épidémies de choléra, de diarrhée, de fièvre jaune et de méningite par exemple, ont dévasté la région ; le paludisme entraîne chaque année des milliers de décès d’enfants et le VIH/SIDA se propage rapidement dans la population civile et parmi les réfugiés.

“Les troubles qui secouent la Côte d’Ivoire depuis septembre 2002 ont désorganisé le système de santé dans le nord du pays”, a-telle relevé. “Aujourd’hui, 80 pour cent de l’infrastructure sanitaire dans le nord n’est plus opérationnelle et plus de 85 pour cent des agents de santé ont abandonné leur foyer et leur poste de travail. A la suite de cet exode, les installations du secteur public sont incapables d’offrir même des services de base”. et l’on ne compte que quelques dispensateurs de soins privés mal équipés.


This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

Partager cet article

Get the day’s top headlines in your inbox every morning

Starting at just $5 a month, you can become a member of The New Humanitarian and receive our premium newsletter, DAWNS Digest.

DAWNS Digest has been the trusted essential morning read for global aid and foreign policy professionals for more than 10 years.

Government, media, global governance organisations, NGOs, academics, and more subscribe to DAWNS to receive the day’s top global headlines of news and analysis in their inboxes every weekday morning.

It’s the perfect way to start your day.

Become a member of The New Humanitarian today and you’ll automatically be subscribed to DAWNS Digest – free of charge.

Become a member of The New Humanitarian

Support our journalism and become more involved in our community. Help us deliver informative, accessible, independent journalism that you can trust and provides accountability to the millions of people affected by crises worldwide.

Join