société civile de la République démocratique du Congo (RDC) se sont réunis mardi à Bruxelles pour une table ronde de trois jours organisée par le ministre belge des affaires étrangères.
La réunion a commencé par une intervention du premier ministre belge Guy Verhofstadt. Le ministre belge des affaires étrangères, Louis Michel, a
quant à lui, rappelé que cette initiative prenait place " exclusivement dans le cadre de l'accord de Lusaka " et visait à " faciliter la voie " vers le
dialogue intercongolais pour la paix et la réconciliation, l'un des piliers
de l'accord de Lusaka. Cette table ronde, a ajouté M. Michel, a été
organisée en accord avec le médiateur du dialogue, l'ancien président du
Botswana, Ketumile Masire.
A l'ordre du jour figuraient quatre sujets principaux : les institutions du
gouvernement transitoire, une constitution et la question de la nationalité, un système électoral et la question de l'armée et la sécurité.
Toutefois, deux des principaux partis de l'opposition politique en RDC - les
Forces novatrices pour l'union et la solidarité (FONUS) de Joseph Olengakhoy
et l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) d'Etienne
Tshisekedi - ont refusé de participer. L'UDPS a indiqué que cette "
initiative anarchique, parallèle et inopportune " visait à créer " un
antagonisme artificiel entre les belligérants et les non belligérants " et " finalement à imposer Joseph Kabila comme président de la transition ".
Dans son intervention, le ministre Louis Michel a souligné que la " Belgique n'a pas d'intentions cachées ", mais qu'elle souhaitait seulement " les meilleurs intérêts de la population congolaise ". Son rôle personnel dans la conférence, a ajouté M. Michel, était seulement " technique ".
Bien qu'ils aient été invités, les mouvements de l'opposition armée, le
Mouvement de libération du Congo soutenu par l'Ouganda (MLC) et le
Rassemblement congolais pour la démocratie soutenu par le Rwanda (RCD-Goma), ont refusé d'envoyer des observateurs à cette réunion.
Le gouvernement de la RDC est représenté par son commissaire auprès de la mission de maintien de la paix de l'ONU en RDC, Vital Kamerhe. Parmi les autres observateurs figurent des émissaires du bureau de M. Masire, de
l'ONU, de l'OUA et de l'Union européenne.
Ont également participé à cette rencontre des représentants des églises
congolaises, des chefs traditionnels et des membres de la diaspora
congolaise. Tandis que cette dernière catégorie n'est pas prévue dans le
cadre du dialogue intercongolais, M. Michel leur a permis de participer à
cette réunion en tant qu'observateurs.
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