Dans son dernier rapport sur le Sahara Occidental, M. Annan a réitéré la position de l'ONU stipulant que les derniers prisonniers doivent être libérés "rapidement", et qualifiant la détention continue de 1 400 Marocains et Saharaouis de "grave question humanitaire", a rapporté l'ONU ce lundi.
Les prisonniers ont été capturés durant une dispute prolongée autour du territoire du Sahara Occidental, au nord-ouest, entre le POLISARIO - qui souhaite l'autodétermination du Sahara Occidental - et le Maroc, qui a occupé la colonie espagnole après le retrait de l'Espagne en 1975.
L'appel de M. Annan fait suite à la libération, au début de ce mois, de 115 prisonniers marocains par le POLISARIO, une démarche qui a été louée par l'Organisation internationale.
Il a aussi attiré l'attention sur les souffrances des réfugiés saharaouis qui vivent en Algérie depuis plusieurs décennies, et a invité les agences humanitaires internationales à continuer à leur fournir de l'aide.
L'ONU a tenté de résoudre le conflit depuis plus d'une décennie. La Mission de l'ONU pour l'organisation d'un référendum au Sahara Occidental, plus connue par son sigle français 'MINURSO', a été déployée en 1991, pour surveiller le cessez-le-feu et pour organiser un référendum qui permettrait au peuple du Sahara Occidental de décider de l'avenir du territoire. Le 27 novembre 2001, le Conseil de sécurité a prorogé son mandat jusqu'au 28 février prochain pour favoriser de nouveaux efforts tendant à trouver une solution durable à la dispute.
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