1. Accueil
  2. West Africa
  3. Sierra Leone

Toujours pas d'occupants pour les portefeuilles de la Défense et de la Sécurité

Le Premier Ministre Seydou Diarra n'a proposé aucun candidat pour les postes vacants des ministères de la Défense et de la Sécurité jeudi, prolongeant l'impasse qui dure depuis déjà 6 mois sur l'identité des futurs occupants de ces portefeuilles de souveraineté.

Le Président Laurent Gbagbo, qui a rejeté tous les candidats auparavant désignés par le gouvernement de réconciliation nationale dirigé par M. Diarra, avait requis le 29 août de nouvelles propositions de noms.

Cependant le communiqué final issu du Conseil de ministres de jeudi, stipulait que la question de la nomination des deux ministres était suspendue, jusqu'à la rencontre prochaine prévue pour le lundi prochain.

Une source à la présidence a informé IRIN que M. Diarra n'avait pas encore de noms pour les postes vacants.

Les forces rebelles occupant le Nord du pays ont affirmé qu'elles refuseront de démobiliser et de désarmer, jusqu'à la nomination des nouveaux ministres, en conformité avec les termes de l'accord de paix signé en janvier.

Le désarmement devait prendre effet à partir du 1er août, mais continue de stagner à cause de cette pomme de discorde.

L'atmosphère politique en Côte d'Ivoire s'est dégradée au cours de la semaine écoulée, après la découverte d'un complot présumé pour assassiner le Président Gbagbo. 10 personnes liées à la conspiration ont été arrêtées en France, et des sources militaires ont précisé que 50 autres avaient été interpellés pour des besoins d'enquête.

Le Commissaire du gouvernement a révélé mercredi, que seulement 18 personnes demeuraient en détention à sa connaissance, comprenant un officier supérieur de la police et un Général de l'Armée.

Des personnalités du Front Populaire Ivoirien (FPI), parti de M. Gbagbo, ont accusé le Mouvement Patriotique de Côte d'Ivoire (MPCI) et même M. Diarra d'être impliqués dans la conspiration.

Le MPCI a nié toute implication, et M. Diarra, une figure indépendante de la vie politique, doté d'une brillante carrière dans la diplomatie et l'administration, garde un silence absolu sur l'affaire.

La cheville ouvrière apparente du complot d'assassinat, le Sergent-Chef Ibrahim Coulibaly, est actuellement détenue en France sous l'accusation de recrutement de mercenaires en vue de déstabiliser un pays étranger. Il avait été mêlé aux précédentes tentatives de coups d'Etat, avant d'être associé aux rebelles du MPCI.




This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

Partager cet article

Get the day’s top headlines in your inbox every morning

Starting at just $5 a month, you can become a member of The New Humanitarian and receive our premium newsletter, DAWNS Digest.

DAWNS Digest has been the trusted essential morning read for global aid and foreign policy professionals for more than 10 years.

Government, media, global governance organisations, NGOs, academics, and more subscribe to DAWNS to receive the day’s top global headlines of news and analysis in their inboxes every weekday morning.

It’s the perfect way to start your day.

Become a member of The New Humanitarian today and you’ll automatically be subscribed to DAWNS Digest – free of charge.

Become a member of The New Humanitarian

Support our journalism and become more involved in our community. Help us deliver informative, accessible, independent journalism that you can trust and provides accountability to the millions of people affected by crises worldwide.

Join