Dans un décret publié par les médias gouvernementaux, M. Kabila a annoncé la suspension des dirigeants suivants: le ministre de la sécurité et de l'ordre public, Mwenze Kongolo; le ministre délégué à la présidence de la République, Katumba Mwanke; le ministre du plan et de la Reconstruction nationale, Denis Kalume; l'ambassadeur de la RDC au Zimbabwe, Mwawampanga Mwanananga; l'administrateur directeur général de l'Agence nationale des
renseignements, Didier Kazadi Nyembwe; et l'ancien président-administrateur délégué de la société nationale d'exploitation des diamants (MIBA), Jean-Charles Okoto.
Le chef de cabinet de M. Kabila, Évariste Boshab, a fait part de la
satisfaction du président à l'égard de ce rapport de l'ONU révélant que "la guerre au Congo a été entraînée par l'avidité de ceux qui ont attaqué" le pays. "La raison d'être de la présence rwandaise dans notre pays est non pas sécuritaire, mais plutôt économique", a ajouté M. Boshab.
M. Kabila n'a toutefois pas précisé quelle serait la durée des suspensions.
Prenant la parole à la télévision d'État, M. Boshab a incité le public à communiquer au procureur général de l'État toute information permettant
d'inculper les personnes impliquées dans l'exploitation illégale des
ressources naturelles du pays. Le procureur a annoncé au début de la semaine dernière l'ouverture d'une enquête sur les allégations (découlant du rapport de l'ONU).
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