35 000 personnes affectées par le VIH/Sida dans la République du Congo. Un fonctionnaire auprès de l'agence de l'ONU a indiqué à IRIN que le PAM avait accepté de fournir de la nourriture et de permettre aux patients de continuer d'absorber le cocktail antirétroviral de médicaments. Le PAM a souligné qu'en procurant des vivres aux familles, l'argent qu'elles économisent pour se nourrir pourrait être utilisé pour l'achat des remèdes.
Le PAM a informé que des entreprises pharmaceutiques internationales avaient accepté, en principe, de vendre des médicaments au gouvernement à prix coûtant. En outre, le gouvernement a décidé de réduire davantage les prix pour les familles à faible revenu.
Citant des sources auprès du Programme national d'éradication du Sida, la PANA a rapporté le 3 octobre que la population ciblée pour l'assistance alimentaire sont des habitants de Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, dans le sud du Congo, et Ouesso, dans le nord. Les vivres, a-t-elle précisé, seront distribués par Caritas et par le Mouvement des femmes chrétiennes pour la paix ou MOPAX. La PANA a également cité des responsables de la santé selon lesquels la prévalence du VIH/Sida au Congo oscillait autour de 7,7 pour cent et qu'elle pourrait atteindre 11 pour cent à la fin de l'année. Elle a poursuivi que près de 100 000 personnes étaient infectées par le VIH mais que ce chiffre pourrait bien être supérieur car les victimes de la violence sexuelle durant les guerres de 1993 et de 1997 à 1999 n'avaient pas été entièrement prises en considération.
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