gouvernement burundais et les forces antigouvernementales a commencé mercredi à examiner les conditions de l'accord restant à remplir avant l'instauration d'un gouvernement transitoire le 1er novembre, ont indiqué à IRIN des sources
diplomatiques.
A l'ordre du jour de cette réunion du Comité de suivi de l'application (CSA)
de l'accord de paix, qui se tient à Arusha, en Tanzanie, figure en priorité
la question de la force de protection spéciale proposée pour le gouvernement
transitoire et les personnalités politiques devant rentrer d'exil. Cette
force est censée être mise sur pied trois semaines avant l'inauguration du
nouveau gouvernement, a rapporté l'Agence d'information Hirondelle.
Cependant, sa mise en place a été retardée car les modalités de son
fonctionnement - taille, méthode de sélection et formation - restent à
déterminer.
Les membres du CSA discuteront également de projets de lois sur les libertés politiques, sur l'immunité temporaire et sur le génocide et les crimes contre l'humanité. Un autre sujet de discussion sera la mise en place d'une commission indépendante pour étudier la question des prisonniers politiques afin de garantir leur libération. Le gouvernement n'a pas encore mis en place cette entité ni présenté les projets de lois aux 29 membres du CSA.
La commission indépendante du gouvernement doit être composée de huit Burundais et de quatre experts juridiques internationaux fournis par l'ONU, a précisé un diplomate d'Arusha.
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