intercongolais n'a pu parvenir mercredi à un accord sur le retrait des forces
étrangères de la République démocratique du Congo (RDC). "Certains délégués
veulent le retrait de toutes les troupes étrangères avant que commence le
vrai dialogue, d'autres ne souhaitent pas que la date de retrait soit liée
aux pourparlers," a déclaré à IRIN Abbe Muholongu Malumalu, un délégué de la
province du Nord-Kivu. Tant que ce problème ne sera pas résolu, les
discussions sur la date et le lieu du dialogue tant attendu ne pourront
progresser. Bien que les groupes rebelles prônent un retrait complet des
forces étrangères, le gouvernement congolais souhaite que le processus
commence par le départ des troupes rwandaises et ougandaises. "Toutes les
troupes étrangères devraient se retirer conformément à l'accord de paix de
Lusaka," a déclaré à IRIN Bizima Karaha, un représentant du Rassemblement
congolais pour la démocratie (RCD), le principal groupe rebelle. "Mais nous
voulons que toutes les forces négatives soient identifiées, désarmées et
rapatriées en même temps," a-t-il ajouté. [Pour des informations
complémentaires, consulter le dossier séparé d'IRIN intitulé "BOTSWANA-RDC:
Congo meeting divided over foreign troops"].
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