Les rapports préliminaires du 5 février faisaient état de 40 morts; cependant, le même jour, des responsables des autorités sanitaires ont révisé le chiffre à la hausse estimant le nombre de décès à 164. M. Mashako Mamba a expliqué que ce chiffre avait été avancé car les responsables craignaient que toutes les personnes portées disparues soient mortes. "Cependant, de nombreuses personnes ont été retrouvées vivantes sous les décombres de leurs maisons," a-t-il ajouté.
Il n'empêche, a-t-il poursuivi, que la situation demeure grave, puisque au moins 4 000 personnes ont été blessées, 1 700 maisons détruites et au moins autant de familles se retrouvent sans abri.
La délégation comprenait des représentants du secteur sanitaire du gouvernement de la RDC, des Nations Unies et des ONG. Par ailleurs, les délégués ont rapporté que la perte des embarcations de pêche et des cultures avait rendu la situation "catastrophique".
La pluie torrentielle, qui s'est abattue le 2 février à 11 heures du soir, a duré une quinzaine de minutes et détruit plusieurs écoles. Les villages de Molumbu, Nkolo, Bombala, Maboka, Bongembe, Nkombe et Botamba, tous situés dans un rayon de 168 km autour de Yumbi (qui se trouve à environ 300 km au nord-est de Kinshasa) ont été touchés.
Yumbi, une ville d'environ 30 000 habitants à proximité de la frontière avec la province Equateur, est isolée et difficile d'accès bien que située le long du fleuve Congo. La ville la plus proche équipée d'infrastructures médicales même rudimentaires, Lokolela, se trouve à quelque 100 km de là.
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