"La détention continue des prisonniers de guerre est une question humanitaire grave”, a souligné la MINURSO, en ajoutant qu’elle “appuie fortement l’appel du Conseil de sécurité aux parties en vue de libérer, sans tarder, toutes les personnes détenues depuis le début du conflit”.
Tant le POLISARIO que le gouvernement marocain retiennent des prisonniers capturés durant les 26 ans de guerre entre le mouvement de libération – qui souhaite l’autodétermination du Sahara Occidental – et le Maroc, qui a annexé l’ancienne colonie espagnole à l’issue du retrait de l’Espagne en 1975.
En décembre, Le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) a aussi exhorté à la libération de près de 1 500 prisonniers, après avoir rendu visite à 680 prisonniers détenus par le POLISARIO dans huit centres de détention. Il a constaté que 1 028 prisonniers avaient passé entre 20 et 26 ans en détention.
Un groupe de défense des droits de l’homme, l’Association de soutien au référendum au Sahara Occidental [Western Sahara Referendum Support Association], a dénoncé mercredi le fait que des prisonniers saharaouis étaient détenus dans des conditions inhumaines dans des prisons marocaines. Il a accusé les autorités marocaines d’avoir brutalement dispersé une manifestation de 70 mères de détenus saharaouis.
La MINURSO a été déployée en 1991 afin de contrôler le cessez-le-feu et afin d’organiser un référendum qui permettrait au peuple du Sahara Occidental de décider de l’avenir du territoire. Le 27 novembre 2001, le Conseil de sécurité a prorogé le mandat de la mission jusqu’au 28 février 2002 pour favoriser les nouveaux efforts tendant à trouver une solution durable à la dispute.
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