Plus le niveau de la mer montera, plus les coûts pour y faire face augmenteront, nous rappelle Christian Aid dans un nouveau rapport.
“Investir maintenant dans la réduction des risques de catastrophe permettra d’économiser de l’argent et de sauver des vies plus tard", a dit Alison Doig, l’auteure du rapport.
En 2060, selon le rapport, plus d’un milliard de personnes seront exposées au risque d’inondation côtière, pour la plupart en Asie, où se trouvent sept des villes les plus vulnérables. Calcutta et Bombay, deux des trois plus grandes villes indiennes, sont en haut de la liste, suivies de la capitale bangladaise, Dacca.
Le pays comptant le plus d’habitants vivant dans des zones exposées aux inondations côtières est la Chine, où se trouvent six des 20 villes les plus vulnérables financièrement.
Quatre de ces 20 villes se trouvent aux États-Unis, dont Miami, qui est celle qui risque de perdre le plus d’un point de vue économique. Avec 3,5 milliards de dollars d’actifs exposés, les prévisions estiment que ce sera celle qui payera le prix le plus lourd des inondations côtières d’ici 2070.
D’après Mme Doig, l’accroissement démographique dans les zones littorales combiné à la hausse du niveau de la mer dû au changement climatique constitue la recette parfaite d’une véritable catastrophe.
Ce sont les populations pauvres qui en feront le plus les frais. Le secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, a appelé à doubler la part de l’aide internationale allouée à la réduction des risques de catastrophe pour atteindre un pour cent de l’aide, soit un milliard de dollars. L’auteure du rapport suggère d’élever cette part à cinq pour cent, alléguant que bien que cela semble faire beaucoup, il vaut mieux débourser une telle somme maintenant que payer davantage plus tard.
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