Mohannad Hamdnallah fait partie de ceux qui ont perdu leur maison. C’est un ouvrier en bâtiment de 36 ans, originaire de Marabie al-Shareef, dans la localité de Sharq al-Nile qui se situe dans l’est de l’État de Khartoum.
« Comme vous le voyez, je me retrouve seul ici pour reconstruire la maison, car la seule aide que nous avons obtenue jusqu’à présent est une tente fournie par le Croissant-Rouge, et ce n’est pas bon pour loger tous les [12] membres de notre famille ».
« Notre père devient vieux. Il était ouvrier, mais il ne travaille plus parce qu’il est diabétique. Je vis dans cette tente, avec quelques amis, le temps de reconstruire la maison que nous avions construite il y a à peine six mois ».
« Il y a une absence totale des pouvoirs publics. Ils se préoccupent seulement d’être présents dans les médias et de faire des promesses ; nous ne pouvons pas attendre longtemps ».
« Notre maison avait deux chambres, une chambre d’amis et deux cabinets de toilette ; tout s’est complètement effondré ».
« Je me suis marié trois mois avant les inondations. Nous vivons, ma femme et moi, avec ma famille, mes parents et mes frères et sœurs ».
« Je suis ouvrier en bâtiment. Je suis maintenant obligé d’arrêter de travailler pour reconstruire notre propre maison et, en attendant, nous n’avons pas d’autre source de revenus ».
« Nous pensons construire d’abord une seule salle pour pouvoir finir le reste de la maison, mais je ne sais pas si nous y arriverons ».
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