« Nous devons relever le défi de travailler ensemble avec la communauté internationale pour trouver une solution durable au VIH/SIDA qui est une préoccupation majeure pour l’humanité », a dit Denis Sassou Nguesso, le chef de l’Etat congolais et Président en exercice de l’Union africaine (UA).
« Le temps est venu pour l’Afrique de faire face à ce défi en harmonisant ses stratégies dans le secteur de la santé publique et en s’efforçant d’être efficace », a insisté M. Nguesso, lors de la cérémonie d’ouverture du sommet de trois jours, placé sous le thème de l’accès universel aux traitements du VIH/sida, de la tuberculose et du paludisme d’ici 2010.
Plus de 60 pour cent des personnes ayant contracté le VIH vivent en Afrique subsaharienne, une région qui abrite 10 pour cent de la population mondiale.
L’objet principal de ce sommet est de mesurer les progrès accomplis par le continent par rapport aux objectifs fixés lors des sommets d’Abuja de 2000 et 2001.
En 2001, les Etats africains s’étaient engagés à consacrer 15 pour cent de leur budget annuel à la santé. Mais cinq années plus tard, un Etat sur trois pays a consacré 10 pour cent ou plus de son budget au secteur de la santé, selon un rapport de l’UA.
Le sommet sera également l’occasion pour les chefs d’Etat africains d’adopter une position commune en prévision de la Session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies consacrée au VIH/sida (UNGASS) qui se tiendra au mois de juin à New York.
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