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L’épidémie de choléra fait 83 morts et les Nations unies sollicitent l’aide internationale

Les Nations unies ont sollicité les bailleurs à hauteur de 104 000 dollars américains pour contribuer à lutter contre une épidémie de choléra de plus en plus violente, qui a déjà fait plus de 80 morts, selon les estimations des autorités.

Dans un bulletin publié lundi soir, le ministère de la Santé annonçait le décès, la semaine précédente, de 19 autres personnes atteintes de choléra, une maladie hydrique. Depuis que l’épidémie s’est déclarée, à la mi-juin, elle a fait 83 victimes.

Selon les estimations du ministère, 5 330 cas de choléra ont été recensés en Guinée-Bissau, un petit Etat d’Afrique de l’Ouest. Mille d’entre eux ont été enregistrés dans le courant de la semaine dernière.

« Ca explose carrément et la saison des pluies est un facteur aggravant », a déclaré Michel Balima, le représentant du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en Guinée-Bissau, lors d’une entrevue téléphonique, mardi dernier, alors qu’il se trouvait à Bissau, la capitale. « En moyenne, une centaine de patients sont admis à l’hôpital chaque jour ».

Le choléra provoque rapidement une déshydratation sévère qui peut être fatale. Pourtant, un simple mélange d’eau, de sucre et de sels suffit à sauver de nombreuses vies.

Les Nations unies ont demandé aux bailleurs de leur accorder la somme de 104 000 dollars pour maîtriser l’épidémie et sauver des vies en finançant l’achat de matériel médical.

« La Guinée-Bissau a déjà besoin de l’aide de la communauté internationale pour payer les salaires de ses fonctionnaires chaque mois, alors elle n’a pas les moyens nécessaires pour combattre une épidémie d’une telle ampleur », a déclaré M. Balima.

Bissau, la capitale – une ville de 300 000 habitants construite sur les rives de l’estuaire boueux du Rio Geba – a subi de plein fouet l’impact de l’épidémie, qui y a fait 29 victimes. La capitale réunit par ailleurs quelque 80 pour cent des cas recensés dans le pays.

Mais le choléra s’est aussi répandu dans sept des neuf régions de la Guinée-Bissau et certains responsables de la santé publique appellent à un changement de tactique.

« Je pense qu’il faut changer notre stratégie de lutte contre la maladie », a déclaré Samba Tenem Barri, directeur du centre de réhydratation de l’hôpital Simao Mendes, le principal centre hospitalier de la capitale.

« Il ne faut pas attendre les cas ici, à l’hôpital. Il faut aller sur le terrain ».


This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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