«Il s’agissait en particulier d’aboutir sans délai à la maîtrise des effectifs de la force publique et à mettre un terme au désordre constaté dans le versement de la solde des militaires», a indiqué samedi à la presse le général Norbert Dabira, inspecteur général des armées. «Nous travaillons à corriger la mauvaise image de notre armée»
En novembre et décembre, Brazzaville et bien d’autres villes congolaises ont été secouées par les exactions commises par des jeunes recrues de la force publique qui volaient et extorquaient de l’argent aux marchands, tout en exigeant le paiement de leurs arriérés de salaire.
De tels actes ont fait craindre aux populations la reprise des pillages à grande échelle qu’ont connus Brazzaville et certaines localités du Congo lors de la guerre civile, entre 1998 et 1999.
«C’est la conséquence d’une mauvaise réinsertion», a indiqué Emmanuel Bongouandza, député et membre d’un groupe de partis d’opposition connu sous le nom de Code A.
«Il y a eu, au cours de ces dernières années des recrutements anarchiques dans l’armée, la police et la gendarmerie», a-t-il ajouté.
Selon Bongouandza, les jeunes gens ne sont pas reconnus comme des fonctionnaires, mais parce qu’ils détenaient des armes, ils ont exigé et perçu des salaires qu’ils ne méritaient pas.
Dans son message à la nation en fin d’année, le président Sassou Nguesso a mis en garde les jeunes soldats contre les actes d’indiscipline et a demandé que soient exclus des rangs de la force publique «tous ceux qui n’y ont pas leur place».
Le président a également ordonné que soit mis en place un nouveau mécanisme pour rapprocher les situations de la solde militaire et celles du trésor public à l’origine de la création des postes fictifs.
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