La conférence régionale pour la paix et le développement ne se tiendra pas
en juin 2004 comme prévu, en raison "de certains délais dans l'établissement et les activités de quelques commissions nationales préparatoires, notamment celle de la République démocratique du Congo (RDC)", a annoncé vendredi le
bureau du représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour les Grands Lacs.
A l'occasion d'une réunion à Nairobi (Kenya), les parties à la conférence
internationale pour les Grands Lacs ont néanmoins souligné la nécessité de
ne pas retarder trop longtemps la tenue de cette rencontre afin de ne pas perdre l'élan engendré par ce processus.
Le porte-parole du bureau du représentant spécial, George Ola-Davies, a cependant affirmé lundi à IRIN que si cette conférence n'avait aucune chance de se dérouler en juin 2004, elle serait néanmoins organisée avant la fin de cette année.
"Le calendrier a besoin d'être révisé," a-t-il ajouté avant d'exprimer malgré tout sa satisfaction concernant les progrès réalisés jusqu'à présent.
"Une grande étape a été franchie puisque de nombreux Etats ont créé des
bureaux pour la conférence," a-t-il dit. Les bailleurs de fonds, a-t-il
poursuivi, sont prêts à accorder leur soutien, ils attendent simplement
que des budgets leur soient proposés.
"Nous n'envisageons aucun problème d'ordre financier ou technique," a
déclaré M. Ola-Davies.
La conférence a réuni les principaux pays de la conférence, à savoir le
Burundi, le Kenya, l'Ouganda, la RDC, le Rwanda et la Tanzanie. De nombreux
représentants des agences onusiennes, l'Union africaine, la co-présidence du
Groupe d'Amis, le Nouveau partenariat pour l'Afrique et le développement
(NEPAD) et l'Union européenne ont aussi participé à la rencontre. Parmi
d'autres décisions, ils ont sélectionné la Zambie comme le septième principal pays de la conférence.
L'Angola et la République du Congo pourraient également prendre part à cette conférence ultérieurement, a affirmé à IRIN une source proche des
organisateurs.
Les participants ont unanimement considéré que les quatre thèmes de la
conférence - paix et sécurité; démocratie et bonne gouvernance;
développement économique et intégration régionale; problèmes humanitaires et sociaux - étaient des sujets interdépendants, d'importance égale et qu'ils devaient par conséquent bénéficier d'un traitement identique et prioritaire pendant le processus de préparation.
Les coordonnateurs nationaux des participants à titre principal ont encore salué la création du 'Groupe d'Amis des Grands Lacs', en disant qu'il offrait "une excellente plate-forme pour le soutien politique, diplomatique, technique et financier au processus". 'Le Groupe d'Amis', coprésidé par le Canada et les Pays-bas, a exprimé sa volonté de financer certaines activités préparatoires de la conférence au niveau national ainsi qu'au niveau du secrétariat.
La prochaine conférence préparatoire se tiendra en janvier à Addis Abeba,
Ethiopie, sous les auspices de l'Union africaine qui en partenariat avec les Nations Unies, a convoqué la conférence internationale pour la région des Grands Lacs.
en juin 2004 comme prévu, en raison "de certains délais dans l'établissement et les activités de quelques commissions nationales préparatoires, notamment celle de la République démocratique du Congo (RDC)", a annoncé vendredi le
bureau du représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour les Grands Lacs.
A l'occasion d'une réunion à Nairobi (Kenya), les parties à la conférence
internationale pour les Grands Lacs ont néanmoins souligné la nécessité de
ne pas retarder trop longtemps la tenue de cette rencontre afin de ne pas perdre l'élan engendré par ce processus.
Le porte-parole du bureau du représentant spécial, George Ola-Davies, a cependant affirmé lundi à IRIN que si cette conférence n'avait aucune chance de se dérouler en juin 2004, elle serait néanmoins organisée avant la fin de cette année.
"Le calendrier a besoin d'être révisé," a-t-il ajouté avant d'exprimer malgré tout sa satisfaction concernant les progrès réalisés jusqu'à présent.
"Une grande étape a été franchie puisque de nombreux Etats ont créé des
bureaux pour la conférence," a-t-il dit. Les bailleurs de fonds, a-t-il
poursuivi, sont prêts à accorder leur soutien, ils attendent simplement
que des budgets leur soient proposés.
"Nous n'envisageons aucun problème d'ordre financier ou technique," a
déclaré M. Ola-Davies.
La conférence a réuni les principaux pays de la conférence, à savoir le
Burundi, le Kenya, l'Ouganda, la RDC, le Rwanda et la Tanzanie. De nombreux
représentants des agences onusiennes, l'Union africaine, la co-présidence du
Groupe d'Amis, le Nouveau partenariat pour l'Afrique et le développement
(NEPAD) et l'Union européenne ont aussi participé à la rencontre. Parmi
d'autres décisions, ils ont sélectionné la Zambie comme le septième principal pays de la conférence.
L'Angola et la République du Congo pourraient également prendre part à cette conférence ultérieurement, a affirmé à IRIN une source proche des
organisateurs.
Les participants ont unanimement considéré que les quatre thèmes de la
conférence - paix et sécurité; démocratie et bonne gouvernance;
développement économique et intégration régionale; problèmes humanitaires et sociaux - étaient des sujets interdépendants, d'importance égale et qu'ils devaient par conséquent bénéficier d'un traitement identique et prioritaire pendant le processus de préparation.
Les coordonnateurs nationaux des participants à titre principal ont encore salué la création du 'Groupe d'Amis des Grands Lacs', en disant qu'il offrait "une excellente plate-forme pour le soutien politique, diplomatique, technique et financier au processus". 'Le Groupe d'Amis', coprésidé par le Canada et les Pays-bas, a exprimé sa volonté de financer certaines activités préparatoires de la conférence au niveau national ainsi qu'au niveau du secrétariat.
La prochaine conférence préparatoire se tiendra en janvier à Addis Abeba,
Ethiopie, sous les auspices de l'Union africaine qui en partenariat avec les Nations Unies, a convoqué la conférence internationale pour la région des Grands Lacs.
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions
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