La "grève d'avertissement" d'une ampleur nationale, menée par le SYNARES, le syndicat représentant les professeurs des lycées et grandes écoles, ainsi que la Confédération des travailleurs du Bénin (CSTB), a démarré mardi.
Tous les établissements secondaires et l'université de la capitale Cotonou ont fermé à cause de la grève des enseignants, cependant il y a eu une participation mitigée dans les bureaux de la fonction publique car tous les fonctionnaires ne militent pas au CSTB.
Le syndicat des fonctionnaires revendique une augmentation du salaire minimum des employés du gouvernement qui est actuellement de 30,000 CFA francs ($52 US)par mois.
Il réclame également la restauration des avancements automatiques des salaires après deux années de service. Ces augmentations avaient été annulées 5 ans auparavant, lors de la décision du gouvernement de décerner les avancements uniquement sur la base du mérite.
Les enseignants et professeurs d'université demandent le paiement de leurs arriérés de primes d'heures supplémentaires, et du temps passé à préparer les publications et à mener les recherches. Ils veulent également une plus grande transparence dans la gestion des finances de l'université et le droit d'en choisir le recteur. Ce dernier est actuellement nommé par le gouvernement.
Les grèves ont été appelées suite à l'échec des négociations entre le gouvernement et les syndicats le 31 octobre. Le gouvernement du Président Mathieu Kérékou avait prévu de discuter des revendications listées par les syndicats en Conseil de Ministres mercredi.
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