La junte militaire au pouvoir en Guinée-Bissau a insisté mardi sur le choix du civil Artur Sanha au poste de Premier Ministre du gouvernement de transition qui sera chargé d’organiser de nouvelles élections. Elle a ignoré les objections émises par la plupart des leaders politiques contre cette nomination.
M. Sanha est le Secrétaire général du Parti Social de la Rénovation (PRS) de l’ancien Président Kumba Yala, qui a été déchu par un coup d’état sans effusion de sang le 14 septembre.
Il s’était brouillé avec Kumba Yala en 2001 après que ce dernier l’a destitué de son poste de Ministre de l’Intérieur. Toutefois, la nomination de M. Sanha comme Premier Ministre avait été contestée par 15 des 17 partis politiques qui avaient eu des entretiens avec la junte militaire.
Certains ont allégué que le poste devrait revenir à un indépendant politique, quand d’autres ont rappelé que M. Sanha se serait rendu coupable du meurtre de Florinda Baptista, une femme avec qui il aurait entretenu une liaison, quelque temps avant d’être congédié du gouvernement. Les charges qui pesaient contre lui avaient été abandonnées pour manque de preuves.
Tous ont cependant conclu avec la junte du choix de Henrique Rosa, un homme d’affaires très respecté, au poste de Président intérimaire du gouvernement. M. Rosa avait présidé la Commission Nationale Electorale pendant les premières élections multipartites de Guinée-Bissau en 1994.
Les leaders politiques et militaires doivent maintenant débattre du calendrier des élections et du retour à un régime constitutionnel de cette ancienne colonie portugaise de 1,3 millions d’habitants.
Une commission adhoc des chefs des partis politiques et officiers militaires, dirigée par Jose Camnate Na Bissign, l’Archevêque de l’Eglise Catholique de Bissau, a proposé vendredi dernier que les élections parlementaires se tiennent dans 6 mois et les élections présidentielles un an plus tard.
Les Présidents du Nigeria, du Ghana et du Sénégal ont effectué une visite en Guinée-Bissau pour presser la junte, présidée par le Général Verissimo Correia Seabra, à revenir à un régime civil.
Le Secrétaire d’Etat des Affaires Etrangères et Outre-mer du Portugal, Antonio Lourenco dos Santos, est arrivé mardi pour mener des discussions avec les leaders locaux sur l’avenir du pays.
Bien que Kumba Yala fut élu avec une forte majorité lors des élections libres et transparentes de 2000, il a rapidement déçu ses anciens partisans. Son gouvernement est devenu de plus en plus instable, et son renversement a été salué avec soulagement dans le pays.
Kumba Yala a dissous le parlement en novembre 2002, après qu’une motion de non-confiance contre son régime fut approuvée et a reporté 4 fois la tenue de nouvelles élections législatives.
Il avait également amorcé une suite de remaniements ministériels ininterrompus, et son gouvernement défaillant devait plusieurs mois d’arriérés de salaire aux soldats, aux fonctionnaires, aux enseignants et aux agents de santé.
M. Sanha est le Secrétaire général du Parti Social de la Rénovation (PRS) de l’ancien Président Kumba Yala, qui a été déchu par un coup d’état sans effusion de sang le 14 septembre.
Il s’était brouillé avec Kumba Yala en 2001 après que ce dernier l’a destitué de son poste de Ministre de l’Intérieur. Toutefois, la nomination de M. Sanha comme Premier Ministre avait été contestée par 15 des 17 partis politiques qui avaient eu des entretiens avec la junte militaire.
Certains ont allégué que le poste devrait revenir à un indépendant politique, quand d’autres ont rappelé que M. Sanha se serait rendu coupable du meurtre de Florinda Baptista, une femme avec qui il aurait entretenu une liaison, quelque temps avant d’être congédié du gouvernement. Les charges qui pesaient contre lui avaient été abandonnées pour manque de preuves.
Tous ont cependant conclu avec la junte du choix de Henrique Rosa, un homme d’affaires très respecté, au poste de Président intérimaire du gouvernement. M. Rosa avait présidé la Commission Nationale Electorale pendant les premières élections multipartites de Guinée-Bissau en 1994.
Les leaders politiques et militaires doivent maintenant débattre du calendrier des élections et du retour à un régime constitutionnel de cette ancienne colonie portugaise de 1,3 millions d’habitants.
Une commission adhoc des chefs des partis politiques et officiers militaires, dirigée par Jose Camnate Na Bissign, l’Archevêque de l’Eglise Catholique de Bissau, a proposé vendredi dernier que les élections parlementaires se tiennent dans 6 mois et les élections présidentielles un an plus tard.
Les Présidents du Nigeria, du Ghana et du Sénégal ont effectué une visite en Guinée-Bissau pour presser la junte, présidée par le Général Verissimo Correia Seabra, à revenir à un régime civil.
Le Secrétaire d’Etat des Affaires Etrangères et Outre-mer du Portugal, Antonio Lourenco dos Santos, est arrivé mardi pour mener des discussions avec les leaders locaux sur l’avenir du pays.
Bien que Kumba Yala fut élu avec une forte majorité lors des élections libres et transparentes de 2000, il a rapidement déçu ses anciens partisans. Son gouvernement est devenu de plus en plus instable, et son renversement a été salué avec soulagement dans le pays.
Kumba Yala a dissous le parlement en novembre 2002, après qu’une motion de non-confiance contre son régime fut approuvée et a reporté 4 fois la tenue de nouvelles élections législatives.
Il avait également amorcé une suite de remaniements ministériels ininterrompus, et son gouvernement défaillant devait plusieurs mois d’arriérés de salaire aux soldats, aux fonctionnaires, aux enseignants et aux agents de santé.
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