Le président de la République du Congo, Denis Sassou-Nguesso, a indiqué que la Communauté régionale économique et monétaire de l'Afrique centrale, (CEMAC), va plaider en faveur de la reconnaissance du nouveau gouvernement de la République centrafricaine (RCA).
Prenant la parole samedi à l'aéroport Maya Maya de Brazzaville, capitale du
Congo, M. Sassou-Nguesso a déclaré que la CEMAC, dont il est le président
actuel, soutiendra la RCA « dans le cadre de la sous-région », et lancera un appel au nom de ce pays auprès de l'Union africaine (UA) et de la communauté internationale.
M. Sassou-Nguesso s'est exprimé à l'occasion d'une conférence de presse
conjointe avec le dirigeant de la RCA François Bozizé qui effectuait une
visite de deux jours au Congo. Cette conférence a été diffusée lundi sur les ondes de Radio Centrafrique, station officielle.
M. Sassou-Nguesso a ajouté que la CEMAC a manifesté son soutien à la RCA en maintenant sa force d'interposition dans le pays après le coup d'Etat du 15 mars au cours duquel le président Ange-Félix Patassé a été renversé. La CEMAC compte environ 350 soldats de maintien de la paix dans la capitale de la RCA, Bangui, provenant du Tchad, du Gabon et du Congo. Leur mission, depuis le putsch, n'a pas encore été définie.
Nombre d'Etats et d'organisations internationales, notamment l'UA, ont
condamné le coup de force de M. Bozizé. Cependant, le 23 mars, la CEMAC, qui regroupe six Etats - la RCA, le Tchad, le Cameroun, le Gabon, le Congo et la Guinée Equatoriale - ont salué les orientations de M. Bozizé en faveur du retour de la paix et de la sécurité.
«L'Union africaine a ses principes ; ici nous agissons dans le cadre
régional. La CEMAC a des réalités qui ne sont pas nécessairement analysées
de la même manière par l'UA, » a déclaré M. Sassou-Nguesso. Ce dernier a ajouté qu'il convoquerait prochainement un sommet de la CEMAC à Libreville, capitale du Gabon, « pour analyser de nouveau la situation en RCA ».
L'intervention de M. Sassou-Nguesso constitue la première déclaration de
reconnaissance du gouvernement de M. Bozizé. Elle est survenue quelques
jours après la tournée de deux semaines du premier ministre Abel Goumba en Belgique et en France, au cours de laquelle il a cherché à obtenir une reconnaissance internationale en faveur de la RCA.
Prenant la parole samedi à l'aéroport Maya Maya de Brazzaville, capitale du
Congo, M. Sassou-Nguesso a déclaré que la CEMAC, dont il est le président
actuel, soutiendra la RCA « dans le cadre de la sous-région », et lancera un appel au nom de ce pays auprès de l'Union africaine (UA) et de la communauté internationale.
M. Sassou-Nguesso s'est exprimé à l'occasion d'une conférence de presse
conjointe avec le dirigeant de la RCA François Bozizé qui effectuait une
visite de deux jours au Congo. Cette conférence a été diffusée lundi sur les ondes de Radio Centrafrique, station officielle.
M. Sassou-Nguesso a ajouté que la CEMAC a manifesté son soutien à la RCA en maintenant sa force d'interposition dans le pays après le coup d'Etat du 15 mars au cours duquel le président Ange-Félix Patassé a été renversé. La CEMAC compte environ 350 soldats de maintien de la paix dans la capitale de la RCA, Bangui, provenant du Tchad, du Gabon et du Congo. Leur mission, depuis le putsch, n'a pas encore été définie.
Nombre d'Etats et d'organisations internationales, notamment l'UA, ont
condamné le coup de force de M. Bozizé. Cependant, le 23 mars, la CEMAC, qui regroupe six Etats - la RCA, le Tchad, le Cameroun, le Gabon, le Congo et la Guinée Equatoriale - ont salué les orientations de M. Bozizé en faveur du retour de la paix et de la sécurité.
«L'Union africaine a ses principes ; ici nous agissons dans le cadre
régional. La CEMAC a des réalités qui ne sont pas nécessairement analysées
de la même manière par l'UA, » a déclaré M. Sassou-Nguesso. Ce dernier a ajouté qu'il convoquerait prochainement un sommet de la CEMAC à Libreville, capitale du Gabon, « pour analyser de nouveau la situation en RCA ».
L'intervention de M. Sassou-Nguesso constitue la première déclaration de
reconnaissance du gouvernement de M. Bozizé. Elle est survenue quelques
jours après la tournée de deux semaines du premier ministre Abel Goumba en Belgique et en France, au cours de laquelle il a cherché à obtenir une reconnaissance internationale en faveur de la RCA.
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