Une femme, Apuayuga Awinbilla, a été brûlée à mort après être restée piégée dans l'une des habitations, a déclaré aux journalistes un témoin oculaire qui accompagnait à Bawku-Est mercredi le ministre chargé de cette région, Mahami Salifu.Trois hommes gravement blessés et rapidement transportés à l'hôpital Bawku réagissent bien au traitement, selon des sources hospitalières.
Plus de 25 habitations ont été brûlées et environ 100 personnes déplacées à l'issue des affrontements, survenus lundi. Un moulin à maïs, plusieurs hangars de marché et des étables ont été rasés, et le bétail tué.
D'après le témoin oculaire, la dispute a éclaté lorsqu'un membre de l'assemblée locale, Yinusah Awuni, qui est également porteur à la gare routière, a essayé de charger un véhicule alors que ce n'était pas le tour de son groupe de le faire.
Un échange verbal s'est ensuivi, dégénérant en une bagarre durant laquelle trois autres porteurs ont été frappés avec des massues jusqu'à perdre conscience.
Dès que la rumeur de la bagarre a circulé dans la ville, la bataille est devenu générale avec des attaques de la foule et l'incendie tous azimuts des cases.
La police et l'armée ont été déployées dans la zone. Jusqu'à mercredi cependant il n'y avait eu aucune arrestation. Le ministre régional a assuré qu'une enquête approfondie était diligentée pour connaître la cause exacte de l'émeute et que les personnes trouvées responsables d'actes contraires à la loi seront sévèrement sanctionnées.
Le district de Bawku-Est est secoué depuis un certain temps par une violence politique, ethnique et de chefferie.
Des soldats armés venant de Tamale, une grande ville du nord, y sont stationnés depuis qu'une altercation foncière entre les Kusasis et les Mamprusis avait fait plusieurs morts en 2002.
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