Un petit groupe de combattants favorables au Gouvernement ivoirien, gardés par les soldats français dans l'ouest de la Côte d'Ivoire, s'est évadé lors d'une manifestation anti-française de 5000 à 6000 membres du 'Collectif des Jeunes Patriotes', dans la localité de Daloa, à l'ouest du pays, a annoncé mercredi dans un communiqué le bureau du contingent de l'armée française.
Quelques 71 détenus dans un camp militaire français à Daloa (centre de la Côte d'Ivoire), se sont échappés mercredi, lors d'une manifestation de partisans du président Laurent Gbagbo, a indiqué jeudi à l'AFP, Charles Blé Goudé, président du "Collectif des jeunes patriotes".
[Le Collectif des Jeunes Patriotes est un groupe de pression partisan du Gouvernement].
Le commandement militaire français a indiqué que les " agissements irresponsables à Daloa ont conduit à l'évasion de certains des détenus ". Le communiqué précise que les évadés sont des Libériens, mais n'a pas précisé leur nombre. Le commandement militaire français a également déclaré qu'il était irresponsable de la part d'agitateurs professionnels' de manipuler 'des populations inquiètes' en les incitant à des actes de violence et de haine et en les insurgeant contre les soldats français et d'autres soldats de la paix internationaux dans le pays.
Si l'on en croit le journal pro-gouvernemental Fraternité-Matin, les hommes, au nombre de 14, auraient été libérés par les soldats français après plusieurs heures de négociations entre le président du mouvement des jeunes, Charles Blé Goudé, et l'opération française à Daloa, à 406 km à l'ouest d'Abidjan.
Les combattants ont été appréhendés début mars. Il avait été alors rapporté qu'ils faisaient partie d'une milice constituée de supplétifs libériens combattant pour le compte du Gouvernement ivoirien contre les forces rebelles dans l'extrême ouest de la Côte d'Ivoire. Le Gouvernement a démenti ces informations.
Le Collectif des Jeunes Patriotes, qui a organisé la plupart des manifestations pro-gouvernementales de ces derniers mois à Abidjan et dans d'autres agglomérations contrôlées par les autorités, a également indiqué que les personnes arrêtées n'étaient pas des mercenaires mais des Ivoiriens et des Libériens qui en ont assez de voir leurs familles tuées dans les combats, qui font rage depuis quatre mois.
Lundi, M. Blé Goudé - qui est aussi un ancien leader des étudiants - avait donné une conférence de presse pour annoncer que les jeunes allaient se rendre à Daloa pour libérer ces détenus.
Dans leurs éditions du mardi, les médias nationaux ont exprimé des points de vue divergents concernant cet incident. Alors que les journaux pro-gouvernementaux indiquaient que les hommes ont été 'relaxés ', ceux de l'opposition ont proclamé qu'ils s'étaient échappés.
Le lieutenant colonel Phillippe Perret, qui dirige la force française, a déclaré jeudi à IRIN qu'il a informé le bureau du Représentant spécial du Secrétaire-Général de l'ONU pour la crise en Côte d'Ivoire de l'incident.
Sur le front politique, deux ministres ont été nommés par intérim à la tête des ministères de la Défense et de la Sécurité. Le ministère de la Défense sera dirigé par Assoa Adou, du Front Populaire Ivoirien, au pouvoir, tandis que le portefeuille de la Sécurité a été assigné à Fofana Zemogo, du Rassemblement des Républicains (RDR), de l'opposition.
Quelques 71 détenus dans un camp militaire français à Daloa (centre de la Côte d'Ivoire), se sont échappés mercredi, lors d'une manifestation de partisans du président Laurent Gbagbo, a indiqué jeudi à l'AFP, Charles Blé Goudé, président du "Collectif des jeunes patriotes".
[Le Collectif des Jeunes Patriotes est un groupe de pression partisan du Gouvernement].
Le commandement militaire français a indiqué que les " agissements irresponsables à Daloa ont conduit à l'évasion de certains des détenus ". Le communiqué précise que les évadés sont des Libériens, mais n'a pas précisé leur nombre. Le commandement militaire français a également déclaré qu'il était irresponsable de la part d'agitateurs professionnels' de manipuler 'des populations inquiètes' en les incitant à des actes de violence et de haine et en les insurgeant contre les soldats français et d'autres soldats de la paix internationaux dans le pays.
Si l'on en croit le journal pro-gouvernemental Fraternité-Matin, les hommes, au nombre de 14, auraient été libérés par les soldats français après plusieurs heures de négociations entre le président du mouvement des jeunes, Charles Blé Goudé, et l'opération française à Daloa, à 406 km à l'ouest d'Abidjan.
Les combattants ont été appréhendés début mars. Il avait été alors rapporté qu'ils faisaient partie d'une milice constituée de supplétifs libériens combattant pour le compte du Gouvernement ivoirien contre les forces rebelles dans l'extrême ouest de la Côte d'Ivoire. Le Gouvernement a démenti ces informations.
Le Collectif des Jeunes Patriotes, qui a organisé la plupart des manifestations pro-gouvernementales de ces derniers mois à Abidjan et dans d'autres agglomérations contrôlées par les autorités, a également indiqué que les personnes arrêtées n'étaient pas des mercenaires mais des Ivoiriens et des Libériens qui en ont assez de voir leurs familles tuées dans les combats, qui font rage depuis quatre mois.
Lundi, M. Blé Goudé - qui est aussi un ancien leader des étudiants - avait donné une conférence de presse pour annoncer que les jeunes allaient se rendre à Daloa pour libérer ces détenus.
Dans leurs éditions du mardi, les médias nationaux ont exprimé des points de vue divergents concernant cet incident. Alors que les journaux pro-gouvernementaux indiquaient que les hommes ont été 'relaxés ', ceux de l'opposition ont proclamé qu'ils s'étaient échappés.
Le lieutenant colonel Phillippe Perret, qui dirige la force française, a déclaré jeudi à IRIN qu'il a informé le bureau du Représentant spécial du Secrétaire-Général de l'ONU pour la crise en Côte d'Ivoire de l'incident.
Sur le front politique, deux ministres ont été nommés par intérim à la tête des ministères de la Défense et de la Sécurité. Le ministère de la Défense sera dirigé par Assoa Adou, du Front Populaire Ivoirien, au pouvoir, tandis que le portefeuille de la Sécurité a été assigné à Fofana Zemogo, du Rassemblement des Républicains (RDR), de l'opposition.
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