Le porte-parole des Forces Armées Nationales de Côte d'Ivoire, le lieutenant colonel Jules
Yao Yao, a déclaré à IRIN vendredi que le Gouvernement avait repoussé les assaillants, ajoutant qu'aucun soldat n'a été tué ou blessé. Le porte-parole des troupes françaises déployées dans le pays depuis octobre dernier, le lieutenant colonel Ange-Antoine Leccia, a qualifié ces accrochages " d'incidents mineurs ". II a déclaré à IRIN que ses troupes, qui se trouvent dans le pays pour surveiller l'accord de cessez-le-feu signé par le principal groupe rebelle. Selon le ministère de la Défense, l'incident a été déclenché par le MPIGO et a duré environ 30 minutes. En outre, le ministre délégué à la Défense, Bertin Kadet, a affirmé que l'affrontement constituait une violation de l'accord de cessez-le-feu signé lundi à Lomé, au Togo.
Le dirigeant du MPIGO, Félix Doh, qui participe actuellement à la table ronde ivoirienne en France, a accuse les troupes gouvernementales d'avoir lancé l’offensive.
Lundi, le MPIGO et le groupe rebelle opérant à l'ouest, le Mouvement pour la Justice et la Paix (MJP), ont signé avec le Gouvernement un accord de cessation des hostilités, dans la capitale togolaise, Lomé. Ces deux groupes, qui opèrent dans l'ouest de la Côte d'Ivoire depuis fin novembre, ont eu plusieurs accrochages avec l'armée nationale et avec les troupes françaises stationnées dans l'ouest.
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