éthiopienne, Addis Abeba, l'UA a précisé que les fonds en question
provenaient de son Fonds pour la paix.
Ce soutien financier est accordé alors que reprennent les négociations de la seconde phase des pourparlers de cessez-le-feu, dans la capitale commerciale tanzanienne, Dar es Salaam. Le vice-président sud-africain, Jacob Zuma, qui
dirige cet effort international de médiation, a rencontré mercredi le
président tanzanien, Benjamin Mkapa.
Dans un communiqué, le bureau de M. Zuma révèle que M. Zuma a aussi
rencontré une délégation du Parti de libération du peuple hutu - Force
nationale de libération (Palipehutu-FNL), conduite par son vice-président, Jean-Bosco Sindayigaya. "Des discussions auront lieu demain [jeudi] après-midi avec la délégation entière du Palipehutu-FNL, lorsque tous les membres de cette délégation seront parvenus à Dar es Salaam", signale le bureau de M. Zuma.
Ce bureau a aussi indiqué que des consultations préparatoires, de nature technique, se tiennent actuellement entre les responsables de l'équipe internationale de médiation, les représentants de la FNL d'Agathon Rwasa, et ceux du Conseil national pour la défense de la démocratie - Forces pour la
défense de la démocratie (CNDD-FDD), dirigés par Pierre Nkurunziza.
Les leaders africains prenant part à la rencontre régionale du 7 octobre, à Dar es Salaam, ont lancé un ultimatum de 30 jours au CNDD-FDD et à la FNL pour qu'ils parviennent à un accord de cessez-le-feu avec le Gouvernement de transition du Burundi, sans quoi ces mouvements devraient en subir les
conséquences. Le sommet a décidé de se réunir à nouveau, à l'issue du délai de 30 jours, pour décider des mesures qui seront imposées aux parties jugées récalcitrantes.
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions