M. Gatete – qui s’appelle en réalité Jean Nsengiyumva – a été inculpé par le tribunal à Arusha, en Tanzanie, pour génocide et crimes contre l’humanité commis en 1994. À titre d’ancien maire de la commune de Murambi, il aurait prétendument orchestré les massacres commis dans la préfecture de Kibungo, dans le sud-est du pays.
Il aurait été arrêté mercredi, dit-on, dans le petit village de Ngombe, au nord de la capitale de la République du Congo, Brazzaville. Selon l’agence de nouvelles Associated Press, les autorité locales auraient indiqué qu’il enseignait dans un collège local et dirigeait la communauté locale des Rwandais en exil. Il vivait en République du Congo depuis 1996.
M. Moghalu a refusé de commenter ni le lieu, ni les circonstances de son arrestation et ce, jusqu’à un moment "plus approprié".
M. Gatete était l’un des huit Rwandais qui, croyait-on, avaient trouvé refuge en République démocratique du Congo après le génocide rwandais.
En juin, l’Ambassadeur américain pour les crimes de guerre, Pierre-Richard Prosper, a déclaré aux journalistes à Nairobi que le groupe en question constituait la direction de l’Armée de libération du Rwanda (ALIR), une organisation d’extrémistes Hutu.
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions