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Dialogue entre l'Etat, les groupes d'intérêt et la société civile

Des représentants de l'Etat, des partis opposants et la société civile, ont appelé cette semaine à la création de mécanismes de prévention et de résolution des conflits en Guinée-Bissau.

L'appel, ainsi que d'autres recommandations, sont les conclusions de trois journées de Dialogue national sur la démocratie et les droits de l'homme, organisées par le Bureau de l'ONU de construction de la paix en Guinée- Bissau (UNOGBIS), en collaboration avec le gouvernement.

Le Dialogue national a également recommandé que le gouvernement ne s'ingère pas dans le système judiciaire, et que les procès des prisonniers politiques soient accélérés.

Dans son dernier rapport au Conseil de sécurité sur la situation en Guinée-Bissau, daté du 26 mars 2002, le Secrétaire-Général de l'ONU, Kofi Annan, a noté que les 47 militaires interpellés à la suite du coup d'état présumé du 2 décembre 2001, sont détenus dans plusieurs casernes militaires sans être jugés.

D'un autre côté, le président de la Cour suprême, son adjoint et un autre fonctionnaire de la cour, détenus après avoir été relevés de leurs fonctions par un décret présidentiel le 10 septembre, ont été libérés sous caution en février.

L'opposant politique, Fernando Gomes, ex-président de la Ligue des droits de l'homme de la Guinée-Bissau, et le vice-président de la même ligue, ont été libérés sous caution le 8 février, plusieurs jours après leur arrestation sur les ordres du gouvernement. Le gouvernement les a accusés du détournement des fonds versés à la Ligue par une fondation néerlandaise.

Le dialogue a aussi recommandé le respect de la liberté de la presse. Deux publications indépendantes ont été forcées à la fermeture en octobre 2001, mais ont été autorisées depuis à recommencer à paraître.

La réunion, du 15 au 17 avril, a également souscrit à la passation d'une loi pénalisant sévèrement quiconque utilisera des arguments religieux et ethniques durant la campagne électorale.

Les participants à la réunion incluaient des représentants du gouvernement, du parlement, du corps judiciaire, de l'armée, des syndicats et des organisations religieuses.

[ Le rapport du Secrétaire-Général de l'ONU est disponible sur http://www.un.org/Docs/sc/reports/2002/312e.pdf ]



This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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