Le mandat des conseillers municipaux a expiré en janvier 2001, cinq ans après leur élection, mais a été prorogé à deux reprises par le président Paul Biya. Le gouvernement a déclaré récemment que le mandat des législateurs, élus en 1997 (également pour cinq ans) ne sera pas prorogé.
Le journal officiel 'Cameroon Tribune' a informé vendredi que 67 partis se sont inscrits pour les élections municipales, tandis que seize partis vont participer aux législatives. Leur nombre pourrait néanmoins augmenter puisque les partis ont encore le temps de soumettre leurs listes de candidats au ministère de l'Administration territoriale, qui organise les élections.
Les scrutins seront surveillés par l'Observatoire national des élections (ONEL), un organe étatique. L'opposition avait voté au parlement contre un projet de loi établissant l'observatoire, arguant que celui-ci serait partial et favoriserait le gouvernement. D'autres sources estiment qu'il sera jugé en fonction de sa performance durant les élections, les premières qu'il aura à surveiller. Des observateurs indépendants issus d'ONG et d'autres composantes de la société civile doivent également contrôler le déroulement des élections.
Le Cameroun a une population de 16 millions d'habitants, mais seuls quatre millions sont inscrits sur les listes électorales.
Les parties d'opposition considèrent que ce nombre est trop faible, compte tenu de la superficie du pays. Toutefois, il n'existe pas d'estimations officielles du nombre d'habitants en âge de voter.
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