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Des progrès mais l’inquiétude persiste, rapporte l’ONU

Les signes positifs des derniers mois incluent une certaine consolidation du processus de démocratisation, la remise en liberté des militants des droits de l’homme et la reprise de la publication de deux journaux privés, a remarqué M. Annan dans son rapport sur la Guinée-Bissau et sur les activités du nouveau Bureau de l’ONU d’appui à la construction de la paix.

En dépit de ces progrès, il a noté que la nouvelle constitution, approuvée par le parlement en 2001, n’a pas encore été promulguée. M. Annan a également exhorté le gouvernement et les donateurs à aider à la mise en œuvre du programme de démobilisation en vue de garantir une paix durable dans le pays.

"J’appelle le gouvernement de la Guinée-Bissau et les donateurs internationaux à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour avancer d’une façon décisive dans la mise en œuvre des plans actuels de démobilisation et pour restructurer les forces armées », a-t-il déclaré. "La création de forces armées professionnelles et modernes sous un contrôle civil démocratique, adéquatement rémunérées et équipées pour répondre aux besoins pertinents de la Guinée-Bissau, est essentielle si l’on veut garantir une stabilité durable », a-t-il ajouté.

Il a également sollicité environ 3 millions de dollars pour aider à résorber le déficit budgétaire de la Guinée-Bissau.

Au fil des dernières années écoulées, la Guinée-Bissau a été en butte à la guerre, à une tension politique et à plusieurs crises internes ainsi qu’à une tentative de coup d’état, en décembre 2001, contre le président Kumba Yala. Celui-ci a accédé au pouvoir au début de l’année précédente après avoir remporté des élections qui ont mis fin à une brève période de régime militaro-civil au lendemain du renversement de la junte militaire du président Nino Vieira, au milieu de 1999.

La tension entre l’armée et le gouvernement de M. Yala a atteint son comble en novembre 2000, lors du putsch avorté du chef de l’ex-junte, le général Ansumane Mane, en vue de reprendre le contrôle des forces armées. Mane a été tué le 30 novembre 2000 par les forces loyalistes.



This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions

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