En dépit de ces progrès, il a noté que la nouvelle constitution, approuvée par le parlement en 2001, n’a pas encore été promulguée. M. Annan a également exhorté le gouvernement et les donateurs à aider à la mise en œuvre du programme de démobilisation en vue de garantir une paix durable dans le pays.
"J’appelle le gouvernement de la Guinée-Bissau et les donateurs internationaux à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour avancer d’une façon décisive dans la mise en œuvre des plans actuels de démobilisation et pour restructurer les forces armées », a-t-il déclaré. "La création de forces armées professionnelles et modernes sous un contrôle civil démocratique, adéquatement rémunérées et équipées pour répondre aux besoins pertinents de la Guinée-Bissau, est essentielle si l’on veut garantir une stabilité durable », a-t-il ajouté.
Il a également sollicité environ 3 millions de dollars pour aider à résorber le déficit budgétaire de la Guinée-Bissau.
Au fil des dernières années écoulées, la Guinée-Bissau a été en butte à la guerre, à une tension politique et à plusieurs crises internes ainsi qu’à une tentative de coup d’état, en décembre 2001, contre le président Kumba Yala. Celui-ci a accédé au pouvoir au début de l’année précédente après avoir remporté des élections qui ont mis fin à une brève période de régime militaro-civil au lendemain du renversement de la junte militaire du président Nino Vieira, au milieu de 1999.
La tension entre l’armée et le gouvernement de M. Yala a atteint son comble en novembre 2000, lors du putsch avorté du chef de l’ex-junte, le général Ansumane Mane, en vue de reprendre le contrôle des forces armées. Mane a été tué le 30 novembre 2000 par les forces loyalistes.
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