Deux ministres ont démissionné à cause d'une lutte pour le pouvoir dans la Région Nord du Ghana, où il a été confirmé que le chef éminent de la Région traditionnelle de Dagomba, Ya-Na Yakubu Andani II, a été tué, a rapporté l'agence de presse du Ghana (GNA).
Le ministre de l'Information et des Affaires présidentielles, Jake Obetsebi-Lamptey, a annoncé ce vendredi que le ministre de la Région Nord, le Prince Imoru Andandi et le ministre de l'Intérieur, Malik Al-Hassan Yakubu, avaient démissionné. Le président John Kufuor a accepté leur démission « avec regret et sans préjugé », a ajouté GNA.
Les deux hommes ont nié toute participation aux affrontements dans la capitale de la région, Yendi, qui ont opposé deux familles royales. Jeudi, M. Yakubu a démenti avoir envoyé des forces aux côtés des Abudu contre les Andani dans la dispute.
"Je veux affirmer d'une façon catégorique que, non seulement ces allégations sont totalement sans fondement et diffamatoires, mais qu'elles sont malicieuses et tout à fait ignominieuses », a déclaré M. Yakubu. « Il convient de noter que je suis étroitement lié au Ya Na et que nous avons grandi ensemble depuis notre enfance. Je ne pourrais jamais chérir l'idée de la mort de Ya-Na ».
Le groupe Andani a exigé mercredi la démission de M. Yakubu, celle du chef exécutif du district de Yendi, Mohammed Habibu Tijani, ainsi que la détention d'un homme d'affaires d'Accra, Aminu Amadu, en raison de leurs rôles dans la crise.
La cause de la dispute qui a éclaté lundi et s'est soldée par la mort du chef et de plusieurs autres personnes reste vague. Des informations contradictoires ont circulé au sujet du décès du chef, et l'avocat de la faction Andani dans la crise autour de la chefferie de Dagbon, Ibrahim Mahama, a déclaré à GNA que le chef Andani était toujours vivant. Il a affirmé que les assassins recrutés pour le tuer avaient décapité un autre homme par erreur.
Cependant, le gouvernement a indiqué vendredi que Andani était mort. Le président John Kufuor a imposé un couvre-feu du crépuscule à l'aube dans la région du conflit, et a ordonné une opération de grande envergure dans le but d'appréhender les auteurs des crimes. Il a averti que des « mesures rapides et vigoureuses seront prises en pleine application de la loi » contre toute personne ou groupe qui tentera de tirer avantage de la situation.
Le ministre de l'Information et des Affaires présidentielles, Jake Obetsebi-Lamptey, a annoncé ce vendredi que le ministre de la Région Nord, le Prince Imoru Andandi et le ministre de l'Intérieur, Malik Al-Hassan Yakubu, avaient démissionné. Le président John Kufuor a accepté leur démission « avec regret et sans préjugé », a ajouté GNA.
Les deux hommes ont nié toute participation aux affrontements dans la capitale de la région, Yendi, qui ont opposé deux familles royales. Jeudi, M. Yakubu a démenti avoir envoyé des forces aux côtés des Abudu contre les Andani dans la dispute.
"Je veux affirmer d'une façon catégorique que, non seulement ces allégations sont totalement sans fondement et diffamatoires, mais qu'elles sont malicieuses et tout à fait ignominieuses », a déclaré M. Yakubu. « Il convient de noter que je suis étroitement lié au Ya Na et que nous avons grandi ensemble depuis notre enfance. Je ne pourrais jamais chérir l'idée de la mort de Ya-Na ».
Le groupe Andani a exigé mercredi la démission de M. Yakubu, celle du chef exécutif du district de Yendi, Mohammed Habibu Tijani, ainsi que la détention d'un homme d'affaires d'Accra, Aminu Amadu, en raison de leurs rôles dans la crise.
La cause de la dispute qui a éclaté lundi et s'est soldée par la mort du chef et de plusieurs autres personnes reste vague. Des informations contradictoires ont circulé au sujet du décès du chef, et l'avocat de la faction Andani dans la crise autour de la chefferie de Dagbon, Ibrahim Mahama, a déclaré à GNA que le chef Andani était toujours vivant. Il a affirmé que les assassins recrutés pour le tuer avaient décapité un autre homme par erreur.
Cependant, le gouvernement a indiqué vendredi que Andani était mort. Le président John Kufuor a imposé un couvre-feu du crépuscule à l'aube dans la région du conflit, et a ordonné une opération de grande envergure dans le but d'appréhender les auteurs des crimes. Il a averti que des « mesures rapides et vigoureuses seront prises en pleine application de la loi » contre toute personne ou groupe qui tentera de tirer avantage de la situation.
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions
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