Notant les difficultés rencontrées par la Mission des Nations Unies en
République démocratique du Congo (MONUC) dans le déploiement de ses troupes à l'est du pays, le Secrétaire général de l'ONU Kofi Annan a recommandé mardi que le Conseil de sécurité de l'ONU envisage d'augmenter le nombre total de troupes de l'ONU et de forces de police en RDC.
Dans son dernier rapport adressé au Conseil de sécurité sur les activités de la MONUC, M. Annan a déclaré qu'au vu de la récente évaluation à laquelle il a été procédé, il " ressort clairement " que la MONUC ne sera pas en mesure d'entreprendre les activités militaires liées à la démilitarisation de Kisangani et de s'acquitter des tâches qu'elle a pour mandat d'effectuer dans le cadre du déploiement prévu à l'est du pays, selon un communiqué
publié par le Centre de nouvelles de l'ONU.
" Il ne serait pas réaliste de demander à la mission de le faire, surtout dans les conditions de sécurité qui règnent actuellement en RDC avant de recommander d'augmenter l'effectif autorisé de la Mission de 850 troupes et de 85 conseillers de police civile, " a-t-il précisé.
Quant au soutien des divers acteurs politiques du pays, M. Annan a souligné
que, malheureusement, la coopération que la MONUC a reçue jusqu'à présent
n'a pas toujours été satisfaisante.
Il leur a demandé de démontrer une fois de plus qu'ils sont déterminés à
appliquer l'accord de paix de Lusaka et de faire preuve du " sérieux et de
la fermeté voulus ". Ils devraient profiter de l'occasion unique que leur
offre la présence de la MONUC pour parvenir à un règlement durable du
conflit.
Il a qualifié la situation sécuritaire de très instable, faisant référence à
l'intensification de la violence entre mouvements rebelles au nord-est du
pays. Il a ajouté que la situation humanitaire générale continuait d'être
caractérisée par de " graves violations des droits de l'homme, une
insécurité alimentaire chronique, des déplacements de populations et des
épidémies de maladies infectieuses ".
" Les mauvaises conditions de sécurité limitent considérablement l'accès aux
organisations humanitaires et la situation humanitaire à l'est de la RDC
reste particulièrement précaire, " a-t-il ajouté.
Ce rapport a été présenté aujourd'hui au Conseil de sécurité par le
représentant spécial de Kofi Annan et le chef de la MONUC, Amos Namanga
Ngongi dans une réunion d'information à huis clos.
République démocratique du Congo (MONUC) dans le déploiement de ses troupes à l'est du pays, le Secrétaire général de l'ONU Kofi Annan a recommandé mardi que le Conseil de sécurité de l'ONU envisage d'augmenter le nombre total de troupes de l'ONU et de forces de police en RDC.
Dans son dernier rapport adressé au Conseil de sécurité sur les activités de la MONUC, M. Annan a déclaré qu'au vu de la récente évaluation à laquelle il a été procédé, il " ressort clairement " que la MONUC ne sera pas en mesure d'entreprendre les activités militaires liées à la démilitarisation de Kisangani et de s'acquitter des tâches qu'elle a pour mandat d'effectuer dans le cadre du déploiement prévu à l'est du pays, selon un communiqué
publié par le Centre de nouvelles de l'ONU.
" Il ne serait pas réaliste de demander à la mission de le faire, surtout dans les conditions de sécurité qui règnent actuellement en RDC avant de recommander d'augmenter l'effectif autorisé de la Mission de 850 troupes et de 85 conseillers de police civile, " a-t-il précisé.
Quant au soutien des divers acteurs politiques du pays, M. Annan a souligné
que, malheureusement, la coopération que la MONUC a reçue jusqu'à présent
n'a pas toujours été satisfaisante.
Il leur a demandé de démontrer une fois de plus qu'ils sont déterminés à
appliquer l'accord de paix de Lusaka et de faire preuve du " sérieux et de
la fermeté voulus ". Ils devraient profiter de l'occasion unique que leur
offre la présence de la MONUC pour parvenir à un règlement durable du
conflit.
Il a qualifié la situation sécuritaire de très instable, faisant référence à
l'intensification de la violence entre mouvements rebelles au nord-est du
pays. Il a ajouté que la situation humanitaire générale continuait d'être
caractérisée par de " graves violations des droits de l'homme, une
insécurité alimentaire chronique, des déplacements de populations et des
épidémies de maladies infectieuses ".
" Les mauvaises conditions de sécurité limitent considérablement l'accès aux
organisations humanitaires et la situation humanitaire à l'est de la RDC
reste particulièrement précaire, " a-t-il ajouté.
Ce rapport a été présenté aujourd'hui au Conseil de sécurité par le
représentant spécial de Kofi Annan et le chef de la MONUC, Amos Namanga
Ngongi dans une réunion d'information à huis clos.
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions
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