observateurs pour les élections présidentielles prévues le mois prochain en République du Congo (RC).
" L'objectif de cette initiative est d'accroître la transparence des
élections et la confiance à l'égard du processus électoral par la présence
d'observateurs internationaux chargés de surveiller le scrutin et d'établir
des rapports. La Commission espère également qu'une Mission d'observation
des élections mise en place par l'UE peut d'une part permettre d'apaiser les
tensions avant, pendant et après la journée électorale et d'autre part
empêcher des irrégularités et des incidents de violence, " a déclaré l'UE
dans un communiqué.
" Les élections sont largement considérées comme une source de conflit, " selon le texte.
La Mission d'observation des élections de l'UE est composée d'une équipe
principale de six personnes, basées dans la capitale, Brazzaville,
expérimentées dans le domaine électoral, juridique, médiatique et
statistique. En outre, 18 observateurs à long terme seront déployés cette
semaine sur l'ensemble du pays pour observer la campagne électorale, les
procédures administratives ainsi que la période post-électorale au niveau
local, selon l'UE. 20 observateurs à court terme seront déployés pour suivre
les derniers jours de la campagne, les élections et le dépouillement.
Parallèlement, la commission électorale en RC s'est engagée le même jour à organiser des élections transparentes et a lancé un appel en faveur d'une campagne électorale pacifique, selon l'AFP.
" La commission garantit également aux candidats et aux électeurs la
transparence et la régularité du processus électoral en appliquant
clairement les lois de la République, " a déclaré le président de la commission, Charles Emile Apesse, cité par l'AFP.
En fin de semaine, le gouvernement congolais a rejeté les accusations de
l'opposition faisant état d'irrégularités pendant la campagne électorale.
Les élections présidentielles, législatives et municipales sont
respectivement prévues le 10 mars, le 12 mai et le 9 juin.
Le président Denis Sassou-Nguesso, qui a pris le pouvoir par la force en
1997, a annoncé sa candidature le 10 février. 11 autres candidats ont
déclaré leur intention de briguer le mandat présidentiel. Deux d'entre eux
ont été disqualifiés par la Cour suprême de la RC pour n'avoir pas versé la somme obligatoire de cinq millions de francs CFA ( 6 756 dollars) au ministère de l'intérieur comme le stipule l'article 48 de la loi électorale.
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions