Dans un nouveau rapport, Le Désarmement au Congo: Faire redémarrer le DDRRR pour prévenir une autre guerre' [Disarmament in the Congo: Jumpstarting DDRRR to Prevent Further War], le groupe a aussi instamment invité M. Annan à mettre l'accent sur l'importance du désarmement, de la démobilisation, du rapatriement, de la réinsertion et de la réinstallation (DDRRR) des groupes armés. Le groupe l'a encouragé à le faire en nommant un nouvel envoyé spécial pour le DDRRR ou en incluant formellement cette tâche dans le mandat de son Représentant spécial en RDC.
"Dans les deux cas, la fonction de l'envoyé serait de négocier un accord politique sur le DDRRR, des cessez-le-feu locaux dans les Kivus, puis de superviser la mise en oeuvre du DDRRR", a suggéré le groupe.
Il invite également M. Annan à coordonner les processus politiques dans la région en appuyant, par exemple, « des efforts de diplomatie à la veille de la prochaine réunion du dialogue intercongolais en Afrique du Sud. En outre, l'ICG souhaite que M. Annan appuie un dialogue parallèle et des efforts de réconciliation intercommunautaire dans les Kivus entre les Maï-Maï, les chefs traditionneles, les chefs de file de la société civile et l'église.
Dans ses recommandations en vingt points, le groupe appelle les gouvernements donateurs, les institutions financières internationales, la Banque mondiale, les gouvernements rwandais et congolais, de même que les alliés de Kinshasa, à consentir davantage d'efforts pour mettre fin à la crise en RDC. [Le dossier complet est disponible sur http://www.crisisweb.org/]
L'International Crisis Group (ICG) se présente comme « une organisation privée internationale, avec 70 employés dans quatre continents, qui s'emploie à prévenir et à contenir les conflits grâce à une approche basée sur une combinaison unique d'analyse de terrain et d'activités de plaidoyer au plus haut niveau international ». L'ancien président de la Finlande, Martti Ahtisaari anime le conseil d'administration de l'ICG, tandis que son président est l'ancien chef de la diplomatie australienne, Gareth Evans.
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