La décision est une riposte à la grève actuelle dans le secteur de la santé. Le 15 octobre, les fonctionnaires de la santé publique avaient en effet entamé une grève pour forcer le gouvernement à payer des arriérés de salaire et d'autres rémunérations qui leur sont dus. Le mouvement a été largement suivi à travers le pays car les hôpitaux et les centres de santé fonctionnent avec un personnel et des services administrant des soins aux malades réduits. Les cliniques privées sont restées ouvertes, mais certains malades n'ont pas d'argent pour payer des consultations privées. L'hôpital militaire du Tchad situé à N'djamena, soigne aussi les malades non militaires, a indiqué la source.
La décision du gouvernement est fondée sur un décret présidentiel qui stipule qu'en cas de grève, de protestation ou d'arrêt de travail, le gouvernement a le pouvoir d'appeler les fonctionnaires de la fonction publique à reprendre le travail.
Les quelques centres qui sont restés ouverts sont "débordés", a annoncé à IRIN un officiel de l'organisation d'aide Secours Catholique pour le Développement (SECADEV). Il a ajouté que SECADEV a dépêché quelques membres de son personnel pour assister certains centres de santé dans la capitale en prodiguant les premiers soins et d'autres formes d'assistance minimale aux malades.
Le gouvernement et l'association des fonctionnaires de la santé sont en négociation depuis le début de la grève.
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