La BBC a rapporté que selon des officiels du RCD, ils seraient prêts à rencontrer les Maï-Maï si le groupe se dissociait des rebelles rwandais hutus de l'Interahamwe et des Forces hutues burundaises pour la défense de la démocratie (FDD), qui ont causé l'insécurité au Rwanda et au Burundi. D'autre part, les représentants maï-maï prétendent qu'ils ont déjà couper leurs liens avec l'Interahamwe et avec les FDD, et ont révélé aux autorités burundaises et rwandaises les caches des rebelles.
Un dirigeant des groupes maï-maï, Jean-Paul Kabambe a indiqué à la BBC qu'ils voulaient que la rencontre avec le RCD soit organisée à Bujumbura car les Burundais ont fait preuve de bonne volonté en retirant leurs forces de zones maï-maï telles que les plaines de Kazimiya et de Rusizi - bien qu'ils se trouvent encore à Baraka. L'autre raison derrière le choix de Bujumbura consiste à permettre aux diplomates étrangers accrédités au Burundi et aux représentants de la mission de maintien de la paix de l'ONU en RDC d'assister aux assises. M. Kabambe a indiqué que le Rwanda n'a pas été choisi comme lieu de la rencontre car il soutient le RCD. Il a ajouté que les délégués maï-maï avaient voyagé pour la réunion anticipée de Kisangani, Kindu, Nord-Kivu, Butembo, Bunyakiri et Uvira, mais qu'ils attendaient ceux de Fizi, où les combats entre les forces maï-maï et celles du RCD continuent.
La BBC a aussi informé que, dans le cadre des efforts de rétablissement de la paix, les milices maï-maï avaient relaxé près de 40 prisonniers politiques, y compris un munyamulenge, avec l'aide du révérend Amirado Amisi de l'Organisation des droits de l'homme des Grands Lacs.
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