« L'installation d'un gouvernement à large spectre sur la base d'un processus de paix sanctionné internationalement convertit la rébellion armée en un moyen inacceptable d'expression politique », a affirmé le président du Conseil pour le mois en cours, Jean-David Levitte de la France.
Il a invité les Forces nationales de libération (FNL), les Forces de la défense de la démocratie (FDD) et le gouvernement du Burundi à observer strictement les droits de la population civile ainsi que les autres dispositions du droit humanitaire international, a rapporté UN News. Le Conseil a appelé tous les pays à cesser leur appui aux FNL et aux FDD, et a instamment prié tous les Etats membres de l'ONU à encourager les groupes armés à se joindre au processus de paix. Le Conseil a en outre incité tous les pays de la région à appuyer le gouvernement de transition en élargissant la coopération régionale et bilatérale.
Dans sa déclaration, le Conseil a invité les parties burundaises à conclure rapidement un accord sur l'établissement d'une unité de protection spéciale ayant uniquement la fonction de la police d'assurer la sécurité personnelle des politiciens qui retournent d'exil. Il a salué la réunion préalable à l'application des accords à Arusha, Tanzanie, et a vivement invité la communauté internationale à fournir un soutien urgent en vue de la formation et du déploiement de cette unité de protection spéciale.
Le Conseil a également demandé aux donateurs d'améliorer l'assistance humanitaire au Burundi et d'accélérer sa livraison.
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