Les discussions se sont déroulées à la lumière de ce que le président de la délégation et ancien premier ministre belge, Mark Eyskens a décrit comme la « nouvelle politique ouverte et transparente » de M. Kabila. S'exprimant dimanche à Kinshasa sur la chaîne de télévision gouvernementale RTNC, M. Eyskens a promis que la Belgique renouerait avec sa politique de crédit sans insister sur les conditions « trop difficiles ».
« Nous allons défendre le cas du Congo auprès des organisations multilatérales, notamment auprès du FMI, de la Banque mondiale, et plus particulièrement devant l'Union européenne, de façon à ce que les fonds nécessaires soient débloqués', a-t-il ajouté.
Durant une visite de deux jours en RDC en juillet, le premier ministre belge, Guy Verhofstadt, et le ministre des affaires étrangères, Louis Michel, avaient annoncé la reprise de l'aide bilatérale et le dégel des crédits à l'Etat, gelés depuis 1990. M. Verhofstadt avait aussi annoncé que la Belgique userait de son actuelle présidence à l'Union européenne pour « convaincre nos partenaires à s'engager beaucoup plus eux-mêmes ».
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