L'organisation Banyamulenge Initiative de Paix Shikama (SPI) à Kivu s'est déclarée défavorable à la participation des Maï-Maï au dialogue intercongolais de paix et de réconciliation, qui doit s'ouvrir le 15 octobre à Addis-Abeba, en Ethiopie.
Dans une déclaration, l'organisation a rapporté que les éléments Maï-Maï « devraient simplement être neutralisés, désarmés et jugés » pour leur « responsabilité dans des crimes contre l'humanité commis contre des dizaines de centaines de Banyamulenge et de Tutsis du Nord-Kivu » à l'est de la République démocratique du Congo (RDC).
Le président de la SPI, Francis Shyaka a déclaré à IRIN que le fait de permettre aux Maï-Maï de participer aux pourparlers équivaudrait à « soutenir la légitimation des forces dites négatives », ce qui est une « négation de la paix et une légitimation de l'impunité ». Il a poursuivi que « ni le Rwanda ni la RDC ne devrait appuyer une telle initiative qui n'aidera à résoudre ni la crise congolaise ni les conflits interethniques au Kivu ».
« Si le Rwanda appuie l'initiative », a-t-il remarqué, « ce serait un complot pour saboter le dialogue intercongolais dans le dessein de justifier le maintien de ses forces en RDC »
Concernant le 'dialogue inter-Kivu', organisé par le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD-Goma) appuyé par le Rwanda, en préparation des pourparlers intercongolais, M. Shyaka a noté: « prenant en compte le fait que la réunion a été préparée d'une manière unilatérale par le RCD-Goma, qu'elle a été organisée à la hâte, qu'elle a exclu le peuple Kivu de la diaspora et qu'elle a eu lieu sans un facilitateur neutre, je pense que les résultats seront édulcorés et réaliseront moins que ce qui est escompté ».
Le 'dialogue inter-Kivu' s'est achevé mardi à Bukavu.
Par ailleurs, Anselme Enerunga, un porte-parole du dirigeant des Maï-Maï du Congo, Joseph Padiri a déclaré, dans une déclaration lue à Kinshasa sur la chaîne de télévision RTNC contrôlée par le gouvernement , que les Maï-Maï ne seront jamais représentés dans les pourparlers inter-Kivu « tant que le dialogue intercongolais, auquel nous allons tous participer, n'avalise pas la nécessité d'un tel forum, car Kivu n'est pas un état séparé, et le peuple du Kivu n'est pas un peuple à part. Les conclusions du dit dialogue inter-Kivu engageront uniquement ses participants".
Dans une déclaration, l'organisation a rapporté que les éléments Maï-Maï « devraient simplement être neutralisés, désarmés et jugés » pour leur « responsabilité dans des crimes contre l'humanité commis contre des dizaines de centaines de Banyamulenge et de Tutsis du Nord-Kivu » à l'est de la République démocratique du Congo (RDC).
Le président de la SPI, Francis Shyaka a déclaré à IRIN que le fait de permettre aux Maï-Maï de participer aux pourparlers équivaudrait à « soutenir la légitimation des forces dites négatives », ce qui est une « négation de la paix et une légitimation de l'impunité ». Il a poursuivi que « ni le Rwanda ni la RDC ne devrait appuyer une telle initiative qui n'aidera à résoudre ni la crise congolaise ni les conflits interethniques au Kivu ».
« Si le Rwanda appuie l'initiative », a-t-il remarqué, « ce serait un complot pour saboter le dialogue intercongolais dans le dessein de justifier le maintien de ses forces en RDC »
Concernant le 'dialogue inter-Kivu', organisé par le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD-Goma) appuyé par le Rwanda, en préparation des pourparlers intercongolais, M. Shyaka a noté: « prenant en compte le fait que la réunion a été préparée d'une manière unilatérale par le RCD-Goma, qu'elle a été organisée à la hâte, qu'elle a exclu le peuple Kivu de la diaspora et qu'elle a eu lieu sans un facilitateur neutre, je pense que les résultats seront édulcorés et réaliseront moins que ce qui est escompté ».
Le 'dialogue inter-Kivu' s'est achevé mardi à Bukavu.
Par ailleurs, Anselme Enerunga, un porte-parole du dirigeant des Maï-Maï du Congo, Joseph Padiri a déclaré, dans une déclaration lue à Kinshasa sur la chaîne de télévision RTNC contrôlée par le gouvernement , que les Maï-Maï ne seront jamais représentés dans les pourparlers inter-Kivu « tant que le dialogue intercongolais, auquel nous allons tous participer, n'avalise pas la nécessité d'un tel forum, car Kivu n'est pas un état séparé, et le peuple du Kivu n'est pas un peuple à part. Les conclusions du dit dialogue inter-Kivu engageront uniquement ses participants".
This article was produced by IRIN News while it was part of the United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs. Please send queries on copyright or liability to the UN. For more information: https://shop.un.org/rights-permissions
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