vérification des comptes révélant d'énormes irrégularités en matière de gestion. Ces licenciements ont été annoncés au retour de la visite de M. Kabila en Afrique du Sud, la semaine dernière, au cours de laquelle le président congolais s'est engagé auprès des dirigeants d'entreprise à poursuivre la restructuration économique de la RDC afin d'encourager les investissements. 50 entreprises publiques au total sont concernées, y compris Gécamines et diverses institutions fiscales.
La semaine dernière, M. Kabila a présenté la série de changements qui devraient ramener les investisseurs étrangers en RDC, après plus de dix ans de guerre et d'instabilité politique. Selon la BBC, ces mesures prévoient de modifier les codes miniers et d'investissements et de rédiger de nouvelles lois dans les secteurs des télécommunications et de l'électricité. La BBC a annoncé que M. Kabila avait déclaré aux investisseurs sud-africains que les changements apportés par la restructuration se faisaient déjà sentir, notant que l'inflation, qui s'élevait à 511 pour cent en 2000, ne devrait pas dépasser 100 pour cent d'ici la fin 2001 et le franc congolais, qui
s'échangeait à 340 FC face au dollar américain s'échange aujourd'hui à 240 FC.
Selon la BBC, la mauvaise gestion des entreprises du secteur public a atteint des sommets sous le régime du défunt dictateur, Mobutu Sese Seko et s'est poursuivie avec Laurent-Désiré Kabila, le père du président actuel qui avait pris le pouvoir en 1997 mais qui avait dû lutter contre une invasion soutenue par l'étranger. Joseph Kabila, qui a succédé à son père à la mort de ce dernier, assassiné en janvier 2001, a entrepris de libéraliser l'économie et de renforcer les liens de son pays avec les donateurs internationaux.
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